Le général Vagondo Diomandé, ministre ivoirien de la Sécurité, a fait le point du troisième round du dialogue politique ouvert lundi dernier entre le gouvernement et l’opposition.
Dialogue politique: Des révélations sur les points d’accord et de désaccord entre pouvoir et opposition
La question de la libération des prisonniers de la récente crise électorale ivoirienne, demeure l’un des véritables points de blocage des discussions ouvertes lundi dernier entre le gouvernement ivoirien et l’opposition. Le général Vagondo Diomandé, ministre ivoirien de l’ Intérieur et de la Sécurité, qui a présidé le troisième round des négociations entre les parties prenantes à la crise, l’a signifié dans le communiqué final de la rencontre du mercredi 23 décembre 2020.
« Certains acteurs demandent une libération sans condition, au nom de la réconciliation. D’autres en revanche, estimant que ce serait encourager l’impunité, exigent au préalable la justice et la repentance avant toute libération », peut-on lire dans le communiqué final. Le ministre Vagondo relève par ailleurs plusieurs points de convergence, à savoir la poursuite du dialogue entre les présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, en y associant l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo.
Selon le ministre de l’ Interieur et de la sécurité, les différentes parties ont également convenu de l’organisation d’assises nationales pour la paix et la réconciliation nationale. Un calendrier des travaux du Comité a été ensuite adopté; il prévoit de traiter la question de l’environnement politique avant celle de la recomposition des CEI locales.
Initié par le président Ouattara, ce dialogue politique ouvert le 21 décembre 2020, vise à terme, la consolidation du tissu social ivoirien, sérieusement entamé après les violents événements qui ont émaillé le scrutin présidentiel du samedi 31 octobre. Au moins 85 morts, près de 500 blessés et d’importants dégâts matériels ont été enregistrés lors de ces évènements malheureux.