Arafat DJ est certes décédé, mais sa musique continue de faire danser les mélomanes ivoiriens et d’ailleurs. Hassan Hayek en a fait le constat lors de ses virées nocturnes en cette période de fêtes de fin d’année.
Hassan Hayek à Arafat DJ : « Tu as été d’une autre dimension »
12 août 2019, le ciel s’est effondré sur le showbiz ivoirien. Ange Didier Houon, plus connu sous le pseudonyme d’Arafat DJ rendait l’âme après avoir été victime, la veille, d’un terrible accident de la circulation. Plus d’un an quatre mois après ce drame, les chansons de l’étoile filante du Couper-Décaler continuent de rythmer les nuits chaudes abidjanaises.
C’est du moins ce constat qu’a fait Hassan Hayek lors de ses différents déplacements dans les points chauds de la capitale économique ivoirienne. Le vagabond de la charité, dans une publication sur les réseaux sociaux, a tenu à témoigner de ce que la musique de Yôrôbô continue de faire vibrer les fêtards et autres branchés dans les boites de nuit, maquis et autres bars climatisés d’Abidjan.
« Champion, malgré ton départ brusque, il n’y a que ta musique qui fait danser les foules ! Je l’ai remarqué cette semaine dans 3 coins différents ! Il y a toute une compil qui joue, mais une fois que la mélodie de ton son retentit, c’est la folie ! » a confessé le philanthrope. Puis, il ajoute : « Tout le monde rentre en transe ! Son petit, son vieux père, son blanc, son noir, son baoulé, son djoula, son bethé etc ! » Avant de s’improviser laudateur du boss de la Yoro Gang : « Champion, tu as été d’une autre dimension, tu demeures et tu demeureras ! C’est un autre level ! Va en paix, Champion ! La légende DAISHIKAN ! »
Arafat DJ, faut-il le rappeler, a eu droit à des obsèques nationales sous la supervision de son père spirituel, le Premier ministre ivoirien, Hamed Bakayoko. Les Chinois, ses nombreux fans, qui refusent jusque-là d’accepter sa brusque disparition, ont franchi le rubicond en profanant sa tombe à la suite de son inhumation au cimetière de Williamsville.