La diva Aicha Koné, l’une des doyennes de la musique ivoirienne, n’est plus en colère contre le Bureau ivoirien des droits d’auteurs (Burida). Ce qu’il s’est passé.
Bonne nouvelle pour la diva Aicha Koné
La diva de la musique ivoirienne, Aicha Konė, a récemment exprimé son mécontentement après avoir appris qu’un chèque de 100 mille Fcfa lui était destinée sur les 500 millions de Fcfa mis à la disposition du Bureau ivoirien des droits d’auteur ( Burida) afin de permettre aux artistes ivoiriens de faire face à l’épidémie de Coronavirus qui sévit dans le monde et plus particulièrement en Côte d’Ivoire.
»Quand même, sur 500 Millions? Même s’ils disent avoir recueilli ces droits dans les bars et maquis, mais nous, nos œuvres sont jouées ici en Côte d’Ivoire et partout en Afrique. Avant la génération actuelle, nous étions là ! Nos œuvres sont toujours jouées. D’ailleurs, je refuse ce chèque de 100.000. Nous méritons un minimum de considération », avait vivement protesté Aicha Koné.
Une vive colère qui avait suscité la polémique mais qui a finalement porté ses fruits, puisque la Diva a annoncé quelques mois plus tard, avoir finalement reçu un montant assez digne d’elle.
»Je souhaite la bonne année à tous les artistes de Côte d’Ivoire et aux dirigeants de notre maison commune le Burida, notamment à Tirbuce Koffi et Ouattara Karim (respectivement PCA et Dg du Burida) pour le travail qu’ils abattent. Suite à la plainte que j’ai formulée relativement à la somme de 100. 000 de droit d’auteur que j’ai perçue, Tirbuce et Ouattara Karim m’ont respectée. J’ai reçu des droits que je méritais. Je tenais à leur dire merci pour la considération. Vivement que le tout puissant leur donne la sagesse, l’énergie nécessaire pour conduire les activités du Burida; cette maison tant convoitée », a-t-elle confié à Media Prime.