Doumbia Major a évoqué sa nomination à la Commission centrale de la Commission électorale indépendante (CEI), dans un entretien accordé, jeudi 21 janvier 2021, au média en ligne Afrikipresse. Il a révélé les raisons de ses prises de position tranchées contre les leaders de l’opposition.
Pourquoi Doumbia Major est remonté contre Bédié, Gbagbo, Guillaume Soro et autres
« J’ai été désigné par les trois groupements de l’opposition que sont : GP paix, AID et Renouveau démocratique : je n’ai pas été nommé, ni par le gouvernement encore moins par la CEI dont ma désignation ne fait pas partie des attributions. Après la désignation par les partis politiques, le Président de la République signe le décret et c’est ainsi pour tous les commissaires », a précisé jeudi le président du Congrès panafricain pour le renouveau.
Il a insisté sur le fait qu’il n’a nullement été nommé par une autorité, contrairement aux allégations qui circulent depuis mercredi 20 janvier 2021, sur les raisons de sa nomination à la Commission centrale de la CEI, en remplacement d’ Adjoua Henriette Lagou, démissionnaire. « Lorsque Mme Lagou Henriette m’a informé de son intention de démissionner pour être candidate à Daoukro, je me suis positionné sur le poste qui revenait de droit soit à moi soit à monsieur Zadi Djédjé. Ce dernier étant candidat pour les législatives à Gagnoa, le poste me revenait de droit, vu que j’avais renoncé à aller aux législatives à Abobo et que je voulais avoir une autre expérience politique cette fois non plus comme acteur, mais comme faisant partie des arbitres », a-t-il révélé.
Doumbia Major a décliné ses premiers objectifs dans l’exercice de ses nouvelles fonctions. « Je vais donc apprendre à mieux maîtriser le processus électoral à côté des aînés et personnalités expérimentées que sont le président Kuibert et ses collaborateurs. Je crois que notre génération doit avoir l’humilité d’apprendre aux côtés des aînés et ne pas chercher à sauter les étapes », a-t-il fait savoir.
À ses détracteurs qui le taxent d’être un opposant opposé à l’opposition, l’ universitaire répond que son parti et lui militent en faveur d’une « opposition républicaine » qui se démarque de « l’opposition identitaire ». « Nous sommes une opposition républicaine qui se démarque clairement de l’opposition identitaire qui instrumentalise la haine ethnique et xénophobe comme moyen de conquête du pouvoir. Nous parlons des problèmes des Ivoiriens; nous n’incitons pas la haine contre des personnalités à l’instar de certains partis politiques qui sont dans l’opposition comme nous », a précisé le nouveau membre de la commission centrale de la CEI.