Pour son 3e mandat, Alassane Ouattara a de nouvelles ambitions pour la Côte d’Ivoire. Le président ivoirien, réélu pour un 3e mandat fin octobre 2020, annonce la création de huit millions d’emplois d’ici 2030. Cette ambition n’a pas manqué de faire réagir l’opposant ivoirien Gnamien Konan.
Alassane Ouattara s’engage pour la création de 8 millions d’emplois
Lors du séminaire gouvernemental qui a lieu du mercredi 21 au vendredi 23 avril 2021, Patrick Achi a dévoilé les ambitions d’Alassane Ouattara pour les prochaines années. Le Premier ministre ivoirien a présenté la « Vision stratégique Côte d’Ivoire 2030 ». Le chef du gouvernement a fait savoir que le président ivoirien entend doubler le revenu par habitant pour se rapprocher de celui des pays à revenu intermédiaire de la tranche supérieure et faire entrer la majeure partie de la population dans la classe moyenne.
Par ailleurs, le chef de l’Etat a pour ambition de créer huit millions d’emplois d’ici 2030, de réduire la pauvreté de moitié en 2030 (de 39 % à moins de 20%) et rehausser l’espérance de vie de 10 ans (de 57 à 67ans). L’ancien directeur général adjoint du FMI (Fonds monétaire international) vise aussi à relever le niveau de l’éducation en portant letaux net de scolarisation au primaire de 91 % à 100 %, celui du secondaire de 51% à 80%, tout en améliorant substantiellement les performances et les compétences des apprenants. Tout ceci n’échappe pas à Gnamien Konan.
Ce que Gnamien Konan pense des ambitions de Ouattara
Devant ces ambitions d’Alassane Ouattara, Gnamien Konan préfère s’indigner. En effet, le fondateur du parti politique La nouvelle Côte d’Ivoire (NCI) a tourné en dérision les projets du chef de l’Etat ivoirien. « Pauvre Côte d’Ivoire ! Et revoilà nos champions du monde : 8 millions d’emplois à l’horizon 2030 ! », a écrit l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur sur son compte Twitter.
Poursuivant, il a ajouté : « le mandat ce n’est plus 5 ans, c’est 10 ans. 2 000 000 d’emplois, 60 000, 150 000 logements sociaux, Émergence à l’horizon 2020, on n’a rien vu ! Mais qui dit mieux au pays des Gaous ? ».