Henri Konan Bédié, le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), a désigné une dizaine de cadres de son parti, qui prendront part au comité national d’accueil mis en place en vue du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo, l’ancien président ivoirien.
Voici les cadres du PDCI-RDA désignés pour l’accueil de Laurent Gbagbo
Le principe du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, les deux Ivoiriens récemment acquittés par la Cour pénale internationale, est déjà un acquis.
Reste à fixer les modalités de ce retour au pays entre le gouvernement ivoirien et la direction du Front populaire ivoirien (FPI), l’ancien parti au pouvoir.
Sur place, les choses se mettent progressivement en place. Objectif, réserver un accueil digne de son rang à l’ex-homme fort d’ Abidjan.
En plus de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (EDS), le PDCI-RDA de l’ex- président Henri Konan Bédié, allié politique de Laurent Gbagbo, a décidé de jouer sa partition dans le retour du fondateur du FPI.
Samedi, le Sphinx de Daoukro a publié la liste officielle des cadres du PDCI-RDA, qui doivent se joindre au comité national d’accueil. Ce sont entre autres l’ancien ministre Jean-Louis Billon, Georges Philippe Ezaley, Emmou Sylvestre, Raoul Aby ou encore Jean-Marc Yacé, le maire de Cocody.
La date fixée pour ce retour au bercail de Laurent Gbagbo et de son filleul Charles Blé Goudé, devrait probablement être connue le lundi 3 mai.
Assoa Adou, secrétaire général du FPI, aura une séance de travail à cet effet avec les ministres Vagondo Diomande, en charge de l’ Intérieur et de la Sécurité, et Kouadio Konan Bertin, de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale.
Le gouvernement ivoirien, avec à sa tête le Premier ministre Jerôme Patrick Achi, travaille activement à ce retour et souhaite que les choses « s’accélèrent », surtout après le feu vert donné par le président de la République, Alassane Ouattara.
Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ont été acquittés par la CPI après un procès pour des faits de crimes contre l’humanité et crimes de guerre commis lors de la crise post-électorale de 2010-2011.