Décédé le 8 février 2021, le magistrat hors hiérarchie, Tia Koné, sera inhumé le vendredi 27 août 2021, dans son mausolée à Grand-Gbapleu, un quartier de la ville de Man.
L’ inhumation de Tia Koné prévue vendredi à Grand-Gbapleu
L’ex-président de la Cour suprême, Tia Koné, décédé à Abidjan, le 9 février dernier, sera conduit à sa dernière demeure, vendredi 27 août 2021, à Grand-Gbapleu, un quartier de la ville de Man, dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. Un peu plus de six mois plus tard, les causes du décès de l’ex-cadre de l’ Union pour la démocratie et la paix (UDPCI), restent toujours méconnues du grand public. L’on se souvient qu’au lendemain du décès du magistrat hors grade, la veuve et les enfants du défunt avaient dénoncé le transfert du corps à Ivosep sans au préalable avoir informé ses proches.
Pire, Mme Siamba Koné épse Tia Koné qui n’avait pas pu avoir accès à la dépouille de son défunt mari malgré les nombreuses tentatives, s’était résolue à saisir « un huissier ». « Nous ne sommes pas habilitées à donner des informations sur un corps à d’autres personnes autre que le déposant dudit corps, sauf autorisation du juge », aurait réagi IVOSEP. Un peu plus de six mois après, les dissensions semblent avoir trouvé solution. L’ancien président de la Cour suprême devrait être inhumé en présence de sa famille proche et des cadres de la région du Tonkpi.
Tia Koné, faut-il le rappeler, est une figure controversée du milieu politique ivoirien. En 2000, alors qu’il est président de la Cour suprême, c’est lui qui écarte plusieurs candidats à l’élection présidentielle qui verra finalement la victoire (après une crise électorale) de Laurent Gbagbo face à Robert Guéi, dont il était un proche. Il avait d’ailleurs adhéré au parti qu’il avait créé, l’UDPCI, avant de rompre avec celui-ci et créer son propre parti l’Union pour la défense de la République (UDR) en avril 2018. Un parti qui n’a pas connu de succès depuis lors.