Plusieurs personnalités, dirigeants comme anciens dirigeants, ont été citées dans l’affaire de Pandora papers. Dominique Strauss-Khan, incriminé dans cette affaire d’évasion fiscale, n’a pas manqué d’apporter un démenti formel à ces allégations.
Dominique Strauss-Khan : « Je suis résident fiscal marocain depuis 2013 »
Les investigateurs de l’International Consortium of Investigative Journalists (l’ICIJ) n’y sont pas allés de main morte dans leur dossier dénommé Pandora papers. L’enquête que ces 600 confrères ont réalisée, a permis de mettre en lumière un vaste réseau d’évasion fiscale dans lequel de nombreuses personnalités dont des présidents, des Premiers ministres ou d’anciens dirigeants d’Institutions, ont été citées comme propriétaires de sociétés offshores dans des paradis fiscaux.
Dominique Strauss-Khan, ancien ministre français et ancien Directeur général du Fonds monétaire international, figure parmi ces noms. À en croire les enquêteurs de l’ICIJ, l’ex-DG du FMI aurait fait transiter plusieurs millions de dollars d’honoraires de conseil à des entreprises par une société marocaine exempte d’impôts.
Outré par cette déclaration, DSK est aussitôt monté au créneau, via son compte Twitter, pour dire sa part de vérité sur cette affaire de Pandora papers. « Quand la méchanceté devient mensonge. Vos équipes de professionnels auraient pu vérifier que je suis résident fiscal marocain depuis 2013 et que j’y paye mes impôts à hauteur de 23,8% de mes bénéfices, soit 812 000 euros pour les années 2018, 2019 et 2020 », a tweeté l’ancien patron de l’Institution de Bretton Woods.
À l’instar de Dominique Strauss-Khan, plusieurs autres personnalités incriminées dans cette affaire de Pandora papers se sont expliqués sur cette affaire. Jérôme Patrick Achi, Premier ministre de Côte d’Ivoire, a indiqué par le soin de son service de communication : « Alors entrepreneur et consultant en stratégie, Patrick Achi a créé en 1996 à Abidjan la Société +Stratégie et Management Consultants+ qui est intervenue pour de nombreux clients privés ou publics en Côte d’Ivoire et a toujours rempli l’ensemble de ses obligations légales, fiscales et sociales. » Avant de faire cette précision : « Cette société n’a jamais servi de support à la moindre évasion fiscale, à la moindre transaction illicite, au moindre détournement de fonds publics, à la moindre activité illégale. »