Dans le cadre du Programme d’investissements prioritaires en Côte d’Ivoire, la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) vient d’allouer la somme de 60 milliards de francs CFA à la PETROCI. Ce don intervient relativement à la mission de structuration et d’arrangement d’un financement long terme pour le compte de la société pétrolière.
Côte d’Ivoire : La PETROCI obtient un financement auprès de la BOAD
Dans un communiqué officiel de la BOAD consulté par Afriquesur7, on apprend que l’institution bancaire a octroyé un montant total de 60 milliards de francs CFA. Cela représente le succès de la mission de structuration et d’arrangement d’un financement long terme en faveur de la PETROCI.
Il faut rappeler que la PETROCI, soucieuse de faire face à la forte demande en produits pétroliers et gaziers en Côte d’Ivoire, s’est lancée dans un programme d’investissement nécessitant un montant de 60 milliards de francs CFA. Il s’agit notamment de la transformation du quai SOCOPAO en appontement pétrolier, l’augmentation des capacités de transport des pipelines existants et la construction de nouveaux pipelines, la construction de nouvelles capacités de stockage de gaz butane, ainsi que l’extension du réseau de distribution de gaz naturel.
Ainsi, pour mobiliser les fonds pour la mise en oeuvre de ce programme, la PETROCI a sollicité la BOAD pour le financement. « Le tour de table du financement a été bouclé grâce, notamment, à un financement direct de la BOAD à hauteur de trente milliards (30 000 000 000) de F CFA et à la participation de Bridge Bank Group Côte d’Ivoire, agissant comme Banque Agent, et de Banque Atlantique Côte d’Ivoire, pour quinze milliards (15 000 000 000) de F CFA chacune », peut-on lire dans la note.
Créée en 1973, la Banque ouest-africaine de développement réunit le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Sénégal et le Togo. C’est un établissement public à caractère international dont la mission consiste à promouvoir le développement équilibré des États membres et à contribuer à la réalisation de l’intégration économique de l’Afrique de l’Ouest.