À quelques jours du scrutin présidentiel à Madagascar, six candidats de l’opposition, parmi lesquels figurent deux anciens présidents, appellent au boycott des élections. Dans une déclaration, ils dénoncent des préoccupations sur la transparence du processus.
Madagascar : Menace sur l’élection présidentielle
À moins de 72 heures de l’ouverture des bureaux de vote à Madagascar, six candidats de l’opposition, dont Marc Ravalomanana, ancien président de la République de 2002 à 2009 et Hery Rajaonarimampianina, président de 2014 à 2018, ont annoncé leur refus de participer à l’élection présidentielle prévue jeudi. Ils appellent publiquement les Malgaches à ne pas se rendre aux urnes et à rester chez eux.
Marc Ravalomanana, qui brigue à nouveau la fonction suprême, a déclaré de manière catégorique : « Nous appellerons à ne pas aller voter. » Hery Rajaonarimampianina a exprimé son scepticisme quant à la sincérité du scrutin, affirmant clairement qu’il ne participera pas au processus électoral.
Dans sa déclaration, l’ex-président Rajaonarimampianina a fait allusion au président sortant, Andry Rajoelina, en dénonçant un « forcing d’un candidat pour être élu ».
Des manifestations et violences ont éclaté à Madagascar depuis l’annonce de la candidature de Rajoelina pour un second mandat. Dans la foulée, l’opposition, composée d’un collectif de 10 candidats, a rejeté fermement les intentions du président Rajoelina et l’a accusé de chercher à semer le chaos dans le pays.