Laurent Gbagbo a rendu une visite de courtoisie à Henri Konan Bédié, le lundi 20 décembre 2021. Ce même jour, Charles Blé Goudé a envoyé un émissaire, en la personne de Dr Saraka Patrice, chez Pascal Affi N’Guessan en vue d’évoquer des sujets d’intérêt national.
Pour son retour à Abidjan, Blé Goudé sollicite l’implication d’Affi N’Guessan
Les lignes bougent particulièrement en cette fin d’année 2021. L’actualité politique est dominée par le dialogue politique interivoirien, dont les deux premiers rounds se sont déroulés les 16 et 21 décembre 2021 à la primature ivoirienne, sous la direction du Premier ministre Patrick Achi. C’est bien ce moment que choisissent des ténors de l’opposition ivoirienne pour se rendre visite.
Laurent Gbagbo s’est en effet rendu à Cocody-Ambassades, lundi, pour une visite de courtoisie à la résidence d’Henri Konan Bédié. « C’est une visite fraternelle, c’est bientôt les fêtes de Noël et le Président Bédié s’en va chez lui dès demain (Ndlr : mardi 21 décembre), donc je suis venu lui dire bon voyage puis lui souhaiter joyeux Noël et bonne fête de fin d’année », a expliqué le président du Parti des peuples africains – Côte d’Ivoire (PPA-CI) à sa sortie d’audience.
Dans le même temps, Charles Blé Goudé a envoyé une délégation du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) conduite par Dr Saraka Patrick, vers Pascal Affi N’Guessan, aux Deux Plateaux-Vallon, au siège de son parti. Avec le président du Front populaire ivoirien (FPI), le Secrétaire général du COJEP a évoqué des questions d’intérêt national ainsi que la réconciliation nationale.
Dr Saraka a surtout plaidé auprès de l’Honorable Affi N’Guessan une implication effective pour le retour en Côte d’Ivoire de Charles Blé Goudé.
À noter que Blé Goudé Charles, en dépit de son acquittement définitif devant la Cour pénale internationale (CPI), attend de rentrer en Côte d’Ivoire, à l’instar de son mentor et codétenu Laurent Gbagbo. Les démarches de l’ancien leader des jeunes patriotes pour établir un passeport sont jusque-là restées lettre morte, tant la procédure tend à s’éterniser.