Jean-Louis Billon, cadre du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), a réagi aux critiques de sa famille politique, survenues au lendemain de son appel à un renouvellement de la classe politique ivoirienne.
Jean Louis Billon: « Quand je parle du renouvellement de la classe politique, c’est une problématique qui concerne l’ensemble des partis politiques »
« Être critiqué ne me pose aucun problème, chacun peut donner son avis, c’est ce qui fait la beauté d’une démocratie. Par contre, ceux qui s’opposent à l’avènement d’une relève, d’une nouvelle génération, mènent un combat d’arrière-garde, c’est un combat perdu d’avance », indique l’ancien ministre, candidat à la candidature du PDCI-RDA à l’élection présidentielle de 2025. « Il y aura une nouvelle génération indépendamment de moi ou de qui que ce soit. Ce que je constate, c’est que beaucoup ne sont pas sincères dans leurs critiques. Car ils critiquent le jour et la nuit, ils vous encouragent, vous félicitent et vous demandent avec insistance de tenir bon », a-t-il laissé entendre.
Jean Louis Billon a ainsi répondu, dans une interview accordée au Nouveau Réveil, aux critiques qui ont envahi la toile au lendemain de son appel à un renouvellement de la classe politique ivoirienne. Le secrétaire exécutif en charge de la Communication et de la propagande du PDCI, est soupçonné par certains de vouloir tourner la page de l’inamovible Henri Konan Bédié. Mais les critiques qu’essuient depuis quelques semaines le natif de Dabakala, ne freinent en rien, ses ambitions de porter le flambeau de sa famille politique en 2025.
« Nous sommes un parti démocratique. On ne doit pas avoir peur de dire la vérité parce que combattre le rajeunissement, combattre la nouvelle génération, c’est un combat perdu d’avance. Il faut plutôt avoir peur de se faire avaler par une vague de jeunes mécontents, pour la non prise en compte de leurs aspirations. C’est une vaste question dont le développement requiert beaucoup de temps. Mais ce qu’il faut savoir, c’est que tout est en train de se mettre en place en vue de l’élection de 2025 », se convainc-t-il.
Et de préciser que la problématique du renouvellement de la classe politique, ne concerne pas seulement le PDCI-RDA, mais toutes les formations politiques, y compris le RHDP du président Alassane Ouattara et la nouvelle formation politique que compte créer, dans les prochains jours, l’ancien président Laurent Gbagbo. « (…) Quand je parle du renouvellement de la classe politique, je répète que c’est une problématique qui concerne l’ensemble des partis politiques. Aujourd’hui, nous parlons du PDCI mais la question se pose aussi bien au RHDP qu’au niveau de la gauche qui s’organise actuellement avec le Président Laurent Gbagbo. Comprenez donc que tous les regards sont tournés vers 2025 », a conclu M. Billon.