Générations et peuples solidaires (GPS), la machine politique de Guillaume Soro, témoigne « sa profonde gratitude » à Laurent Gbagbo, l’ancien chef de l’ Etat ivoirien, « pour son sens de compassion ».
Guillaume Soro « tient à renouveler sa solidarité à tous les prisonniers politiques et appelle, à nouveau, à leur libération »
Dans un communiqué publié, mercredi 4 août 2021, Guillaume Soro, ex-chef de la rébellion des Forces nouvelles, a tenu à saluer le grand geste empreint « d’humanité » de Laurent Gbagbo. L’ancien chef du Parlement ivoirien, en exil depuis deux ans en Europe, exprime également à l’endroit de l’ex-président ivoirien, sa profonde gratitude pour son « sens de la compassion ». Soro note que la démarche de Laurent Gbagbo, rentré en Côte d’Ivoire, le 17 juin 2021, participe bien à l’appel au pardon mutuel qu’il a évoqué avec le Président Laurent Gbagbo à l’occasion d’un précédent échange téléphonique.
« Le Président de Générations et Peuples Solidaires (GPS) tient à renouveler sa solidarité à tous les prisonniers politiques et appelle, à nouveau, à leur libération », déclare Guillaume Soro. Recevant les conjointes des prisonniers des crises ivoiriennes des 10 dernières années, Laurent Gbagbo a réitéré son engagement à œuvrer auprès du président Alassane Ouattara en vue de la libération des personnes détenues. » Il ne m’a pas dit non, mais il ne m’a pas dit oui ! Il va faire tous les efforts pour les libérer le plus tôt possible. C’est la réponse qui m’a été faite (…) Il pense que, pour cette fête de l’indépendance, ce serait peut-être trop tôt, mais il va faire tout son possible pour les libérer le plus tôt possible », a-t-il confié à ses hôtes.
Parmi la liste des 110 détenus dont Laurent Gbagbo demande la libération, figurent les noms de Souleymane Kamaraté dit Soul to Soul, ancien directeur du protocole de Guillaume Soro, condamné à 20 ans de prison, et d’autres personnes arrêtées lors de la dernière crise électorale d’octobre 2020, mais aussi en juin dernier en marge du retour en Côte d’Ivoire de Laurent Gbagbo.