Le vaccin contre le Covid-19, développé par Pfizer et BioNTech, n’est pas encore le bienvenu à la Maison blanche. Le président Donald Trump refuse de faire vacciner ses collaborateurs en priorité.
« 100 millions de doses du vaccin contre le Covid-19 pour vacciner 50 millions d’Américains»
La campagne de vaccination contre le coronavirus commence cette semaine aux États-Unis. Le personnel de la Maison-Blanche est prioritaire, mais Donald Trump refuse que son personnel soit parmi les premiers vaccinés. L’actuel Président américain qui s’apprête à passer la main en janvier prochain, au nouveau président élu Joe Biden, rejette le plan de vaccination des fonctionnaires de la Maison Blanche contre le coronavirus.
Trump et certains de ses plus proches collaborateurs, tels que son vice-président Mike Pence, devaient être les premiers à recevoir le vaccin contre le Covid-19 mis au point par Pfizer et BioNTech; et ce, dès les prochains jours. Le but : assurer la « continuité du gouvernement » en ces temps de pandémie. Les États-Unis ont approuvé le vaccin pour une utilisation d’urgence et commenceront à le déployer lundi. Cependant Donald Trump qui a déjà contracté le virus et a été hospitalisé pendant trois nuits au début du mois d’octobre, a affirmé, dimanche soir, avoir demandé un « ajustement » des plans.
« Les gens travaillant à la Maison-Blanche devraient recevoir le vaccin plus tard dans le programme, à moins que cela ne soit spécifiquement nécessaire », a-t-il ainsi écrit sur Twitter, alors qu’il aurait pu être vacciné ce lundi. Le gouvernement américain a commandé 100 millions de doses de ce vaccin à l’avance, de quoi vacciner 50 millions d’Américains. De grandes quantités de vaccin arriveront lundi dans 145 centres du pays, lançant une vaste campagne de vaccination après des préparatifs express durant le week-end. Pfizer indique que 20 avions transporteront ses vaccins chaque jour, a-t-on appris dans la presse locale.
Plusieurs représentants de la Maison-Blanche ont eux aussi été contaminés par le passé. On ignore par ailleurs si le Président élu Joe Biden, la vice-présidente élue Kamala Harris et d’autres membres de l’équipe de transition démocrate, se verront proposer des vaccins. Cette nouvelle arrive peu après que la Food and Drug Administration (FDA) américaine a autorisé vendredi l’utilisation du vaccin développé par Pfizer et BioNTech aux États-Unis.
Les États-Unis sont le sixième pays à approuver le vaccin contre le Covid-19 de l’alliance américano-allemande, après le Royaume-Uni, le Canada, Bahreïn, l’Arabie saoudite et le Mexique. Quant à l’Agence européenne du médicament, elle devrait rendre son avis d’ici fin décembre.