Assamoi Jeanine, responsable des femmes de la Nouvelle Convergence citoyenne (NCC), est montée au créneau pour lancer un appel pressant au gouvernement ivoirien au sujet de la délivrance des cartes nationales d’identité.
Processus d’identification: Assamoi Jeanne, responsable des femmes de la NCC, donne de la voix
Il ne se passe pas de jour sans que le gouvernement ne soit interpellé sur le processus en cours de l’établissement des nouvelles cartes nationales d’identité. Les nombreux cas d’insuffisances et autres irrégularités constatées dans le déroulement de l’opération lancée à l’échelle nationale le 17 février dernier, ont suscité la réaction de la nouvelle convergence citoyenne, un parti membre de l’opposition.
Saluant la mobilisation des militants de son parti autour de cette opération, Assamoi Jeanine n’a pas hésité à lancer un appel pressant au régime du président Alassane Ouattara. «Il faut que le gouvernement mette tout en œuvre pour que les Ivoiriens puissent disposer à temps de leurs pièces administratives » afin de permettre à tous les ayants droit d’accomplir leurs actes de la vie civile et administrative, notamment la participation aux élections conformément aux mesures arrêtées par le gouvernement.
La collaboratrice du président Noba a également saisi l’occasion pour présenter quelques grandes lignes de l’ambitieux programme proposé par son parti. La NCC, a-t-elle confié, met au cœur de ses préoccupations, l’amélioration des conditions de vie des femmes et de la jeunesse.
«Nous allons mettre en place dès novembre 2020 un nouveau contrat social différent des vingt-six années passées pour la jeunesse et également innover tous les secteurs d’activités des femmes », a-t-elle fait savoir. Assamoi Jeanine a également fait mention de la situation des personnes en situation de handicap et autres cas sociaux qui occupent une place de choix dans le programme que déroulera son parti dans les prochains jours.
À l’instar de la direction de son parti, Mme Assamoi reste convaincue que le développement socio-économique de la Côte d’Ivoire ne saurait se faire qu’à travers un renouvellement de la calsse politique. «Nous appelons les Ivoiriens à faire ce renouvellement politique; il faut que nous empruntions le bon, le vrai et le meilleur chemin. Nous ne pouvons pas éternellement vivre dans le passé », a-t-elle indiqué.