Suite à la convocation de Nathalie Yamb à la préfecture de police, Mamadou Koulibaly, fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République, parti d’opposition) a lancé un appel à ses partisans. L’ancien président de l’Assemblée nationale s’est exprimé via son compte Twitter.
Que risque Nathalie Yamb ?
Dans la soirée du vendredi 29 novembre 2019, nous apprenions que Nathalie Yamb, conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly et cadre du parti politique Liberté et démocratie pour la République, fait l’objet d’une convocation de la part de la préfecture de police. Le motif de ladite convocation n’a pas été notifié, mais il a été signalé le caractère urgent.
Mamadou Koulibaly, candidat déclaré à la présidentielle d’octobre 2020 sous la bannière de LIDER, n’est pas resté silencieux devant cette affaire. Dans une publication livrée sur son compte Twitter, le mentor de Nathalie Yamb a appelé ses partisans à la résistance. « La soirée a commencé avec une convocation déposée à LIDER house par le chef des services des enquêtes générales de la Police, pour Nathalie. Motif : inconnu mais urgent. Date : dès réception. Elle recevra la convocation lundi et s’y rendra. La police est informée. Restons mobilisés ! », a publié l’ex-député de Koumassi.
Des partisans de LIDER ont vivement réagi sur les réseaux sociaux à la convocation de Nathalie Yamb. Ils ont clairement indiqué ne pas être intimidés par cette affaire.
On le sait, la conseillère de Mamadou Koulibaly est farouchement opposée au franc CFA et dénonce à la moindre occasion la Françafrique ou encore ce qu’elle qualifie d’impérialisme français. Invitée au sommet Russie-Afrique, qui s’est tenu à Sotchi du 23 au 24 octobre 2019, elle a attaqué la France. Nathalie Yamb s’est dressée contre les relations entre le pays d’ Emmanuel Macron et l’Afrique. Pour elle, il est impensable qu’en 2019, le continent africain soit encore « sous le contrôle de la France ».
Selon un cadre de LIDER que nous avons joint, cette affaire est loin de pouvoir affecter la détermination du parti à conquérir le pouvoir d’Etat en 2020.