François Compaoré n’entend pas se laisser extrader vers le pays des hommes intègres, en dépit de la décision de la Cour de cassation française. Le frère de l’ancien président burkinabè.
François Compaoré ne veut pas quitter Paris
Arrêté à l’aéroport Roissy Charles de Gaulle en provenance d’Abidjan, le 29 octobre 2017, et placé sous contrôle judiciaire, François Compaoré était empêtré dans un marathon judiciaire, dont l’apothéose a été sonnée, le 4 juin dernier, par la Cour de cassation française.
La plus haute juridiction d’ordre judiciaire de l’Hexagone a en effet validé l’extradition de « Petit président » dans l’affaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.
Mais cette extradition ne sera effective qu’après une décision du Conseil d’État.
Mais, quel que soit ce que décidera le CE français, François Compaoré n’a pas l’intention de quitter Paris, la Ville lumière où vivent son épouse et ses deux enfants. En dépit du fait qu’il lui est fait injonction de pointer deux fois par semaine au Commissariat.
Dans son bras de fer pour ne pas être ramené à Ouagadougou, François reçoit le soutien quasi-permanent de son frère aîné, l’ancien président burkinabè Blaise Compaoré, qui lui passe de réguliers coups de fil pour lui apporter son soutien dans cette mauvaise passe qu’il traverse.
Notons que la justice burkinabè a inculpé François Compaoré pour « incitation à assassinat » dans l’affaire Norbert Zongo et ses trois compagnons. C’est donc en vertu du mandat d’arrêt international qu’elle a émis que celui-ci a été arrêté en France.