En côte d’Ivoire, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, a procédé à l’inauguration des postes de police frontière de Soko et de Takikro. Une initiative qui vise à garantir la sécurité sociale dans les départements de Bondoukou et de Koun Fao, au Nord-est de la Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : les postes de police de Soko et Takikro inaugurés
Dans le but d’assurer l’intégrité et la sécurité du peuple ivoirien, le président de la République Alassane Ouattara envisage élargir le contrôle frontalier dans tous les sens. Pour ce faire, il met toutes les dispositions en place pour y parvenir. D’abord, à en croire le ministre Vagondo Diomandé, la mise en service de ces deux infrastructures vise à matérialiser l’une des orientations prioritaires du Chef d’Etat sur le plan sécuritaire, dans la lutte contre le terrorisme et bien d’autres.
« Dans tout pays, un poste frontière est une infrastructure sécuritaire absolument primordiale. En effet, s’il permet de fluidifier et contrôler le déplacement des personnes et des biens, il concourt aussi à lutter contre les trafics divers et la criminalité transfrontalière. En un mot, un poste frontière est un atout nécessaire pour mieux protéger les populations et accroître leur sécurité, surtout dans le contexte actuel caractérisé par plusieurs défis : la sécurisation des fêtes de fin d’année et de la CAN 2023 », a expliqué le ministre Vagondo.
Par ailleurs, le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Vagondo Diomandé, invite la population à une collaboration étroite avec les forces de l’ordre pour la sécurité des biens et des personnes. « Chères populations, je vous engage à une franche collaboration avec la Police. Sans votre concours, sans renseignements, sans les bonnes informations que vous êtes susceptibles de détenir et que vous devez partager avec les forces de sécurité, leurs actions ne seront pas efficaces », a-t-il détaillé.
En outre, il urge de préciser que ce projet est une initiative qui entre dans le cadre de la réalisation de deux programmes du gouvernement appelés « renforcer les capacités des autorités de la Côte d’Ivoire pour apporter une réponse intégrée à la traite des êtres humains et au trafic illicite de migrants (COCOTIP) » et « renforcer la sécurité frontalière et la résilience des communautés frontalières dans le Golfe de Guinée (GFFO) ».