Depuis le lundi 8 janvier 2018, les services administratifs sont entrés en grève pour exiger de meilleures conditions de travail et de vie. Un arrêt de travail qui devrait paralyser l’administration du territoire ivoirien pendant plusieurs jours.
Les services administratifs entrent en grève pour appuyer des revendications professionnelles
Des préfectures aux conseils généraux, en passant par les mairies et directions générales, les services administratifs de Côte d’Ivoire sont en grève pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Répondant à l’appel du Syndicat national des agents du ministère de l’Intérieur de Côte d’Ivoire (SYNAMICI), les prestataires de l’administration ont décidé d’observer un arrêt de travail jusqu’à ce que leurs revendications soient prises en compte par l’État.
Les raisons évoquées par les grévistes ne sont autres que « la mise en application effective des résolutions adoptées lors du séminaire du 17 au 18 octobre 2017 à Abidjan » a indiqué le SYNAMICI. Cet accord prévoit l’institution d’indemnités d’astreinte, le paiement des indemnités de logement et la prise d’actes garantissant l’emploi des fonctionnaires en service dans les collectivités territoriales.
Les grévistes exigent aussi une cotisation à la Caisse nationale de Prévoyance sociale (CNPS) pour les employés de maison au service du corps préfectoral.« Ils sont les cuisiniers, le blanchisseur, le serveur, ceux-là marchent sur le budget général de l’État, et ils ont même un bulletin de salaire, ils ont un matricule. Mais malheureusement quand ils vont à la retraite, ils n’ont pas de pension. C’est déplorable » souligne Yves Désiré Séry, secrétaire général du SYNAMICI.
Cette grève met fin à l’accalmie qui régnait ces derniers mois suite à une série d’accords trouvés par le gouvernement avec différents syndicats de la fonction publique de Côte d’Ivoire.