Ils étaient environ 1500 fidèles catholiques et des membres de l’opposition congolaise vivant en Afrique du Sud à exiger le départ de Joseph Kabila, lors d’une marche organisée le jeudi 18 janvier à Johannesburg à l’initiative de l’Église catholique.
L’église et l’opposition exigent le départ du président Joseph Kabila
C’est à Yéoville, un quartier de Johannesburg en Afrique du Sud, qu’une marche pour exiger le départ du président Joseph Kabila a eu lieu. Cette marche, organisée sous l’initiative de l’église catholique et dirigée par le Père Jean-Marie Kuzituka, a vu la participation de l’opposition congolaise vivant dans le pays de Jacob Zuma.
Pour le père Kuzituka, bien qu’étant hors de son pays, la diaspora reste congolaise et bon nombre de leurs familles sont toujours au Congo, et ce sont elles qui subissent l’oppression et la dictature du président Kabila.
Le 31 décembre, l’opposition et l’Église catholique avaient organisé une marche à Kinshasa pour demander le départ du président Kabila. Cette marche avait été réprimée violemment par les autorités congolaises. Six personnes avaient perdu la vie à cette occasion.
Une messe en hommage à ces victimes a été célébrée le 12 janvier à la cathédrale Notre Dame de Kinshasa, messe à laquelle étaient présents des acteurs politiques congolais notamment Félix Tshisekedi et Vital Kamerhe et également la présence de plusieurs ambassadeurs occidentaux. À la fin de la fin de la messe, la police a dispersé les fidèles à coup de gaz lacrymogènes.
Il faut rappeler que dans un communiqué rendu public le vendredi 05 janvier, le gouvernement de Congolais avait promis la fermeté face aux propos estimés d’injurieux de l’archevêque de Kinshasa, Laurent Monsengwo. Il avait également averti les catholiques contre toute autre tentative de marche pour exiger le départ du président Joseph Kabila.