Ce mardi 6 février, le quatrième sommet des chefs d’État du G5 Sahel s’est ouvert à Niamey, la capitale nigérienne. Cette réunion avait pour objectif de discuter du budget de l’organisation et mobiliser les ressources nécessaires pour accélérer le déploiement de la force.
Le G5 Sahel veut accélérer le déploiement de la force
C’est ce mardi 6 février que s’est ouvert à Niamey le 4e sommet extraordinaire des chefs d’État et de gouvernement du G5 Sahel. Outre le président hôte, Mahamadou Issoufou, cette conférence a réuni les chefs d’État du Mali, Ibrahim Boubakar Keïta, du Burkina Faso, Roch Marc Christian Kaboré, de Mauritanie, Mohamed Ould Abdelaziz et du Tchad, Idriss Déby. Ce rassemblement a vu aussi la participation de la ministre française de la Défense, Florence Parly.
Cette rencontre a porté en grande partie sur la question du financement de la force antiterroriste régionale. Il faut dire que malgré la contribution de l’Union européenne, de l’Arabie saoudite, des États-Unis et de certains bailleurs de fonds, le G5-Sahel peine à réunir les fonds nécessaires à sa mise en place. Sur les 450 millions d’euros attendus, seuls 294 millions ont été mobilisés.
Des opérations sont par ailleurs encours pour apporter « des financements complémentaires ». La ministre Florence Parly, qui avait demandé, il y a quelques jours, au Japon de fournir une aide financière ou matérielle au G5, a affirmé que ces contributions étaient « désormais en bonne voie ».
Une nouvelle conférence est même prévue ce 23 février à Bruxelles pour accélérer le financement de la force. Cette cérémonie devrait enregistrer de nouvelles contributions, ce qui permettra d’accélérer la mise en place de la force.
C’est fort de tout ceci que le ministre malien des Affaires étrangères Tiéman Hubert Coulibaly, interviewé par l’AFP, a affirmé que « la force G5 Sahel sera opérationnelle à la fin du mois de mars ».