La pression autour de la réforme de la CEI est lancée ! Aboudramane Sangaré, président de l’aile dure du FPI, est sorti de sa réserve pour exiger la révision de cette commission en dépit de la position tranchée du Gouvernement.
Le camp Sangaré en ordre de bataille pour la révision de la CEI
Le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly a évoqué plusieurs sujets lors de sa récente conférence de presse. Le chef du gouvernement s’est exprimé sur la réforme de la Commisssion électorale indépendante (CEI), tant réclamée par les partis d’opposition et la société civile ces derniers temps.
Le ministre a fait savoir que l’institution chargée d’organiser les élections ne sera pas réformée. Une décision qui passe mal du côté de l’opposition. Le chef de file du « Gbagbo ou rien » n’a pas mis du temps pour passer à la contre-offensive. Aboudramane Sangaré a animé à son tour une conférence de presse ce jeudi 15 février 2018 à la résidence privée de Laurent Gbagbo.
Le Président de l’une des franges du FPI persiste et signe pour la révision de la Commission dirigée par Youssouf Bakayoko avant les prochaines élections locales. « Cette révision doit être conduite pour permettre à tous les partis de participer aux élections locales de cette année », a-t-il déclaré.
Ce choix du « des Gbagbo ou rien », en phase avec d’autres partis d’opposition, marque un tournant singulier dans l’épisode de la réforme de la CEI. Le président intérimaire Fpi radical s’engage clairement dans un bras de fer avec le régime d’Abidjan afin d’obtenir la dissolution de la Commission. Il y a quelques semaines en arrière, celui-ci avait affirmé qu’il donnera un mot d’ordre à ses militants les jours à venir à propos des prochaines élections locales.
Quoi qu’il soit, une solution appropriée devrait être trouvée afin d’éviter l’exclusion de certains partis politiques pour les municipales, régionales et sénatoriales.