Le ministre des Affaires étrangères, a apporté lundi à Abidjan les « condoléances et la solidarité » du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), au chef d’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, qui a perdu son frère aîné, Sinaly Ouattara, dans un communiqué.
Le président Alassane reçoit le soutien du président malien
Sinaly Ouattara, frère aîné du chef de l’Etat ivoirien, est décédé dans la nuit du 25 au 26 avril au Maroc, des suites d’une longue maladie.
M. Ouattara avait annoncé les obsèques de son frère pour lundi à Dimbokro (Centre ivoirien), lieu de résidence de son aîné.
Son inhumation a eu lieu en présence des présidents Alassane Ouattara et Henri Konan Bédié, (alliés politiques au sein de coalition du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix, RHDP), du chef de la communauté musulmane de Côte d’Ivoire, Cheick Aboubakar Fofana, et de nombreux dignitaires.
Le président du Mali a dépêché le lundi 30 avril, le ministre des Affaires étrangères maliennes, Tiéman Hubert Coulibaly, pour apporter un message de « condoléances et de solidarité » au président en exercice de l’Union économique monétaire ouest africaine(Uemoa), Alassane Ouattara.
« Nous sommes sans voix, devant cette disparation, de notre frère qui laisse un grand vide », a déclaré Karounga Tidiane, chef du «grin» (Agora et parlement), et baptisé Alassane Ouattara, au lendemain de la mort du patriarche, qui habitait le même quartier.
Le défunt, était un membre influent de la communauté musulmane de la ville. Sinaly Ouattara était selon des témoignages, un homme très respecté et admiré par tous et en particulier par son jeune frère devenu président de la République de Côte d’Ivoire.
Lors de ses rares apparitions dans la vie sociopolitique ivoirienne, l’aîné du président d’Alassane Ouattara saisissait l’occasion pour appeler les habitants, les fils et les filles de la Côte d’Ivoire « au pardon et à la patience ».