François Hollande a actuellement maille à partir avec la justice française. L’ancien président fançais a été entendu dans l’affaire du meurtre des deux journalistes de RFI à Kidal, en novembre 2013.
Le début des ennuis judiciaires de François Hollande ?
Les juges parisiens qui enquêtent sur l’assassinat au Mali, le 2 novembre 2013, des deux journalistes de RFI, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, ont entendu François Hollande, en tant que témoin, le 11 janvier dernier. Les langues ont en effet commencé à se délier dans cette affaire qui était préalablement frappé du sceau du secret défense.
L’interrogatoire de l’ancien président français intervient suite à des conversations qu’il aurait eues avec des journalistes. Conversations au cours desquelles il aurait donné des informations qui semblaient contredire les investigations. Aussi, étant donné que l’on ne connaît jusque-là pas les circonstances exactes et le mobile de l’enlèvement, puis de l’assassinat des deux journalistes, les juges d’instruction ont jugé bon de creuser du côté de l’Elysée, dont le Président Hollande était le locataire au moment des faits, afin d’élucider cette affaire.
Notons que Jean-Yves Le Drian, le ministre français de la Défense de l’époque, répétait à plusieurs reprises que la journaliste Ghislaine Dupont et le technicien de reportage Claude Verlon, en mission à Kidal, avaient été trahis sans pour autant en dire davantage. La justice française est donc à pied d’œuvre pour que la déclassification des documents classés secret défense soit entière afin que la vérité éclate enfin au grand jour, plus de cinq ans après les faits.