Les partisans de Guillaume Soro ont donné une suite judiciaire à la bagarre qui s’est déclenchée, le dimanche 17 février dernier, alors que des militants du Rhdp tentaient de forcer leur participation à une cérémonie à laquelle ils n’étaient pas conviés.
Des pro-Soro traduisent des pro-Ouattara en justice
C’est un secret de polichinelle. L’idylle entre partisans de Guillaume Soro (Pro-Soro) et ceux du président ivoirien Alassane Ouattara a donné place à des tensions parfois électriques entre partisans des deux camps.
La semaine dernière, une violente bagarre avait éclaté entre des militants proches de l’ancien président du Parlement ivoirien et ceux du président Alassane Ouattara dans l’hexagone.
Selon des sources proches du camp Guillaume Soro, à Paris, des militants proches du RHDP d’Alassane Ouattara avaient tenté de forcer l’accès à une double cérémonie, « dédicace d’ouvrage, suivi d’une conférence-débat sur l’avenir politique » de leur mentor, organisée par l’Union des Soroïstes (UDS) de Paris, cérémonie à laquelle les militants Pro-Ouattara n’étaient pas les bienvenus. Cette cérémonie avait pour conférencier principal, le Pr Franklin Nyamsi, Conseiller spécial de Guillaume Soro.
Cette plainte déposée auprès des autorités policières de Surensens dans le 92e à Paris par Mme Nadine N’Guessan, présidente de l’UDS Paris, selon certaines indiscrétions, vise à faire comprendre aux partisans du président Ouattara « que les actes de violences ne restent pas impunis partout ». Il visait egalement à prévenir de nouvelles provocations.
Guillaume Soro, ex-président de l’Assemblée nationale ivoirienne, faut-il le rappeler, est en disgrâce avec ses anciens camarades du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). Depuis sa démission « sous contrainte » de la tête du Parlement ivoirien, le député de Ferkessédougou n’en finit plus de lancer des flèches à ses « détracteurs », qui à l’en croire, auraient des comportements anti-démocratiques.