Henri Konan Bédié, président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire est à la manœuvre pour fait couler le navire RHDP au soir de l’élection présidentielle de 202O.
Présidentielle 2020: Le trio Bédié-Gbagbo-Soro pour en finir avec le RHDP
Le président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire, Henri Konan Bédié est déterminé à mettre fin au régime de son ex-allié Alassane Ouattara. A moins de 15 mois du scrutin présidentiel de 2020, l’ancien président ivoirien milite pour la mise en place d’un «front uni de l’opposition» réunissant l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo et Guillaume Soro patron de l’ex-rébellion des Forces nouvelles.
La tâche ne sera pas du tout aisée pour le successeur de Feu le président Houphouët-Boigny. Tant les divergences entre le président fondateur du Front populaire ivoirien et l’ancien chef rebelle sont profondes. Les deux hommes ne se sont plus parler depuis 8 ans, après que Guillaume Soro a pris une part active à sa chute lors des événements de la crise post-électorale de 2011.
Mais les pourparlers sont déjà en cours, a-t-on appris de sources concordantes. Le rapprochement qui a lieu depuis peu entre le camp Henri Konan Bédié et celui de son ancien rival Laurent Gbagbo pourrait contribuer à arranger les choses. Les deux parties font déjà front commun sur plusieurs sujets brulants de l’actualité socio-politique nationale.
Et Henri Konan Bédié qui séjourne à Paris depuis le 2 juillet dernier envisage une rencontre d’ici à la fin de la semaine avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo. Le président fondateur du Front populaire ivoirien, faut-il le rappeler, est assigné à résidence surveillée à Bruxelles dans la capitale Belge en attendant un éventuel appel de la Procureure Fatou Bensouda dans l’affaire qui l’oppose à la Cour pénale internationale (CPI).
Laurent Gbagbo a été acquitté des charges de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité qui pesaient contre lui devant cette juridiction internationale, le 15 janvier 2019. Il fut libéré sous conditions par la chambre d’appel de l’institution deux semaines plus tard.