Laurent Gbagbo a été libéré de la prison de Scheveningen, le 1er février dernier, par une décision de la Chambre d’Appel de la CPI. Son ami Guy Labertit a tenu à marquer ce souvenir en composant une chanson, dont le titre se rapporte à ce centre pénitentiaire.
Guy Labertit, un hommage à Gbagbo en chanson
Il y a des amitiés qui traversent le temps et les circonstances. Celle unissant Laurent Gbagbo à Guy Labertit est, à n’en point douter, de cet ordre. Dans l’opposition, au pouvoir, lors de la crise postélectorale et même en prison, l’ancien responsable Afrique du Parti socialiste français n’a point lâché d’une semelle son compagnon de très longue date. Il pouvait alors jubiler à la mi-janvier, au lendemain de l’acquittement et de la libération immédiate de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé prononcés par le juge-président Cuno Tarfusser. « Pour Laurent Gbagbo, c’est la fin d’une terrible injustice », s’était-il soulagé.
A Bruxelles où il est en liberté sous conditions, l’ancien président ivoirien reçoit de nombreuses visites, dont celle très régulière et assidue de son ami Guy Labertit. Ce dernier vient d’ailleurs de rendre un bel hommage au fondateur du Front populaire ivoirien (FPI) en lui composant une chanson très mélodieuse et très profonde de sens.
Dans cette chanson intitulée « Scheveningen », le socialiste français évoque les souffrances endurées par son camarade socialiste ivoirien. « Ils gèrent la honte », mais « le jour viendra où, toute honte bue, ils lèveront l’écrou qui avait suspendu ton destin à genoux le souffle du pays », « le jour viendra où ta libération rendra vie au pays », tels sont quelques vers de cette ode à la gloire de Laurent Gbagbo.
Très touché par cette marque de sympathie, l’ancien pensionnaire de Scheveningen, surpris et très heureux, a félicité son compagnon pour cette prouesse.