Déjà condamné à cinq ans de prison, Lee Jae-yong, héritier de l’empire Samsung doit encore comparaître devant le tribunal. La Cour suprême sud-coréenne exige qu’il soit de nouveau jugé autant que l’ancienne présidente Park Geun-hye.
Samsung dans la tournmente, son vice-président encore attendu en justice.
Bien que leader du marché mondial des smartphones, Samsung connaît une crise caractérisée par la baisse de ses bénéfices au deuxième trimestre. La chute n’est pas prête de s’estomper pour le géant sud-coréen à cause des démêlés judicaires de son vice-président Lee Jae-yong.
Ce dernier avait été condamné à cinq ans de prison avec sursis. Seulement, la Cour suprême sud-coréenne demande qu’il soit de nouveau jugé. Accusé de corruption, l’héritier de Samsung risque cette fois la prison ferme. « Nous renvoyons l’affaire devant la Haute Cour de Séoul », a déclaré jeudi le président de la Cour suprême Kim Myeong-su.
Il est notamment reproché à Lee Jae-yong d’avoir offert trois chevaux pur-sang à une conseillère de l’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye. Ce don est estimé à 3 millions de dollars (1,7 milliards de francs CFA). En échange, l’héritier de Samsung aurait reçu des faveurs politiques.
Le président de la Cour suprême estime que la justice avait été clémente envers le vice-président de l’entreprise. Egalement impliquée dans ce scandale, l’ancienne présidente sud-coréenne Park Geun-hye avait écopé de 25 ans de prison. Elle devra aussi de nouveau comparaître devant le tribunal.
Depuis l’éclatement de ce scandale en 2018, l’entreprise connaît des difficultés. Le groupe sud-coréen pourrait aussi payer les sanctions commerciales que vient d’infliger le Japon à la Corée du sud.