C’est un secret de polichinelle, Guillaume Soro et Doumbia major, tous deux ex-cadres de la rébellion du MPCI, ne s’apprécient pas du tout. Et l’ancien chef du parlement ivoirien semble être la cible privilégiée de son ancien camarade de la FESCI, lorsque l’envie lui prend parfois d’aborder certains sujets de l’actualité socio-politique ivoirienne.
Doumbia Major se déchaîne encore contre Guillaume Soro
Rentré à Abidjan, dans la clandestinité, l’année dernière après 17 années d’exil en Europe, Doumbia Major n’en fini pas avec ses critiques acerbes dirigées contre Soro, son ancien compère de la FESCI puis de la rébellion du MPCI. Après l’avoir traité de « Schizophrène » puis d’ « assassin », Dr Doumbia Major s’explique aujourd’hui très mal le salaire mensuelle reversé à Guillaume Soro, alors que ce dernier passe plus de temps hors de l’hémicycle plutôt que d’exercer ses fonctions de député de la nation.
« Un député qui ne siège pas pendant plus d’un mois, un député qui ne va pas au travail, un député qui pendant plus d’un mois ne reçoit aucun citoyen de sa circonscription électorale dans sa permanence, doit voir son salaire suspendu. On ne joue pas avec l’argent public », a publié Doumbia Major sur sa page Facebook.
Estimant même qu’ après plus d’un mois d’absence sans justificatif valable, il serait tout à fait normal d’engager contre le député de Ferkessédougou, une localité du septentrion ivoirien, une procédure de radiation pour « absentéisme ». « Au moment où le smig est à 60 000 francs CFA, il est inadmissible que des individus soient payés à ne rien faire…», a-t-il indiqué.
Guillaume Soro est hors de la Côte d’Ivoire depuis fin mai dernier. Il devrait être absent encore longtemps si l’on en croit les informations relayées par le confrère la Lettre du Continent dans sa parution N° 806 du 28 aout 2019. L’ancien premier ministre ivoirien, informe le confrère, s’est établi à Paris d’où « ils comptent visiter plusieurs capitales européennes ».