De nouvelles conventions ont été signées entre le gouvernement et des entreprises pour la transformation locale de la noix de cajou. La Côte d’Ivoire compte broyer plus de la moitié de sa production.
Quatre nouvelles entreprises prêtes à transformer la noix de cajou.
Comme pour le cacao, la Côte d’Ivoire s’est lancée sur la voie de la transformation de ses matières premières. C’est dans ce sens que le gouvernement vient de signer de nouveaux accords pour le broyage de la noix de cajou.
Le ministre du Commerce et de l’Industrie ivoirien, Souleymane Diarrssouba, et son homologue des Finances, Adama Couibaly, ont présidé la cérémonie de signature jeudi à Abidjan. Quatre entreprises se sont engagées à transformer la noix de cajou sur le territoire ivoirien. Il s’agit de FMA Industry, Kiyo Côte d’Ivoire, Ivoiry Cashew Nuts et Nord Cajou. Celles-ci s’engagent à broyer 29 500 tonnes chaque année.
Avec ces nouvelles sigantures, ce sont désormais douze entreprises qui vont transformer l’anacarde en Côte d’Ivoire. Au mois d’août, huit sociétés s’étaient engagées à broyer 109 000 tonnes dans le pays, soit 47% de la production nationale. Ces premiers contrats couvrent une période de quatre ans (2019-2022).
L’ambition du gouvernement est de transformer 52% de la production nationale de noix de cajou d’ici 2022. Cette année, la production ivoirienne devrait atteindre les 800 000 tonnes contre 761 000 tonnes en 2018. Le pays des Eléphants est également le premier producteur mondial d’anacarde mais ne broie que 10% de ce qu’il produit.