La France est encore secouée par l’attaque au couteau au cours de laquelle quatre policiers ont perdu la vie, le jeudi 3 octobre 2019. Le nommé Michel A. exerçant au service informatique de la direction du Renseignement de la préfecture de police de Paris s’est attaqué à ses collègues du bureau de la préfecture.
La France choquée par le meurtre de quatre policiers
La scène s’est déroulée à la mi-journée du jeudi 3 octobre 2019, à la préfecture de police de Paris. Selon les médias locaux, vers 13 heures (heure locale), Michel, 34 ans, a débarqué dans la cour de la préfecture de police et a subitement attaqué des fonctionnaires de la police. L’homme s’est dirigé vers les bureaux du premier étage où il a attaqué à l’arme blanche trois policiers. L’assaillant s’est ensuite rendu dans les escaliers et a jeté son dévolu sur deux femmes, raconte Le Parisien.
Il a été finalement d’une balle dans la tête par un policier après avoir refusé de se débarrasser de son arme. L’agresseur qui a tué quatre policiers, serait en fonction au service informatique de la direction du Renseignement de la préfecture de police. « L’auteur présumé a commencé les faits dans son bureau puis il est sorti pour continuer son agression dans d’autres endroits que la préfecture », a déclaré Loïc Travers, du syndicat de police Alliance.
Suite à ce drame, Christophe Castaner, ministre de l’Intérieur de la France, qui s’est rendu sur les lieux du drame a avancé que l’agresseur n’a « jamais présenté le moindre signe d’alerte ». Remy Heitz, le procureur de la République, a laissé entendre qu’une enquête a été ouverte afin de faire toute la lumière sur cette affaire. Pour l’heure, l’on ignore les raisons qui ont poussé cet « agent administratif » à commettre un tel acte. Loïc Travers, le secrétaire Île-de-France du syndicat Alliance police national, a confié à BFMTV que le meurtrier n’était « pas connu pour un quelconque signalement, il était à priori un collègue modèle ».