Mamadou Koulibaly, très incisif contre le régime d’Alassane Ouattara, a eu également un adversaire qui a aussi ouvert un front contre lui. Sur les réseaux sociaux, le maire d’Azaguié et ses contradicteurs se sont livrés à des empoignades sans merci.
Pr Mamadou Koulibaly donne des cours d’économie à ses détracteurs
Tous les jeudis, Mamadou Koulibaly s’adresse à ses compatriotes ivoiriens sur les réseaux sociaux à propos de sujets d’actualité et d’intérêt national. Mais les sorties du Président de Liberté et démocratie pour la République (Lider, opposition) n’étant pas parole d’Evangile, il se trouve des contradicteurs qui ne manquent pas de lui apporter la réplique nécessaire.
Elu Maire de la commune d’Azaguié, le 13 octobre 2018, l’ancien ministre de l’Economie et des Finances tente tant bien que mal de trouver des financements appropriés aux différents projets qu’il entend mettre en œuvre pour le développement de cette bourgade. C’est ainsi qu’un internaute, dans un tweet, lui a proposé de recourir à une émission obligataire.
Poursuivant sur cette lancée, Bamba Fahan lui a lancé cet autre tweet : « Professeur, je m’attendais à ce que vous précipitiez la fin de la messe. Vous devriez pourtant analyser ma proposition dans un esprit constructif. » Puis, il ajoute : « Azaguié a le potentiel d’une telle initiative. Rien ne vous en empêche. C’est une question de structuration. On peut vous y accompagner. »
Mais la réaction de Mamadou Koulibaly ne s’est pas fait attendre. Sur son compte Twitter officiel, le Professeur d’économie a tenu à répondre à son contradicteur en le référant auprès d’institutions financières pour mieux comprendre le mécanisme de l’emprunt par des institutions décentralisées.
« Au lieu de parler de moi en ces termes si méprisants, pourquoi ne pas vous rapprocher de la Direction Générale de la décentralisation, de celle du Trésor et de la Comptabilité publique, de BRVM, pour comprendre comment fonctionnent les finances publiques, la gestion de la dette? » a répliqué l’ancien Président de l’Assemblée nationale ivoirienne.
La partie est loin d’être terminée, car à l’heure où nous mettions sous presse, les clashs et autres punchlines se poursuivent entre les protagonistes.