Guillaume Soro a annoncé sa candidature à la présidentielle d’octobre 2019. L’ex-président de l’Assemblée nationale, qui se trouve actuellement hors de la Côte d’Ivoire, a profité d’un échange avec ses partisans d’Espagne pour dévoiler son ambition de briguer la magistrature suprême. Le patron du Comité politique a surpris plus d’un en se portant candidat depuis l’Europe.
Présidentielle 2020 : Les dessous de la candidature de Guillaume Soro
Samedi 12 octobre 2019, Guillaume Soro a fait une importante annonce sur son avenir politique. L’ex-président de l’Assemblée nationale animait une crush party à Valence, en Espagne.
À cette occasion, interrogé par un partisan, le député de Ferkessédougou a mis les pieds dans le plat en annonçant sa candidature à la présidentielle d’octobre 2020. « Plusieurs partis pro-Soro m’ont déjà choisi comme leur candidat, alors oui, je serai candidat », avait déclaré Guillaume Soro.
Poursuivant, l’ancien Premier ministre d’ Alassane Ouattara a ajouté : « Chacun va se présenter au premier tour en 2020. Maintenant si je gagne au premier tour, honnêtement, je serai content. Mais s’il y a un second tour, c’est là tous les partis de l’opposition vont se réunir pour soutenir le candidat de l’opposition qui aura obtenu le plus de points. »
Cette sortie de Guillaume Soro a finalement mis fin au suspens autour de son avenir politique. Il est vrai que des proches de l’homme qui a dirigé la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) avaient déjà fait savoir que celui-ci serait candidat en 2020. Mais le concerné avait toujours marqué son silence sur la question.
Selon Jeune Afrique, si Guillaume Soro s’est empressé d’annoncer sa candidature pour 2020, c’est bien pour des raisons stratégiques. Notre confrère confie que le mentor des soroïstes entend mener les débats en ce qui concerne la campagne présidentielle.
C’est aussi une manière pour lui d’affirmer pleinement sa rupture avec le Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP), mais également de marquer la différence avec les potentiels candidats à la succession d’ Alassane Ouattara.