Deux hélicoptères de l’armée ivoirienne sont entrés en collision, ce mercredi 27 novembre 2019. C’était à l’arrivée du Président Alassane Ouattara à Katiola, chef-lieu de la région du Hambol, pour une visite d’État. Les observateurs s’interrogent encore sur les circonstances d’un tel drame.
Katiola, le crash de deux hélicoptères suscite des curiosités
Alassane Ouattara est dans la région du Hambol pour une visite d’État de 72 heures. Le Président de la République, ses ministres, les Présidents d’Institutions, ainsi que de nombreux officiels Ivoiriens ont donc foulé le sol de Katiola, chef-lieu de région, où se tiendra un Conseil des ministres, ce mercredi. Les populations se sont également endimanchées et ont pris d’assaut les artères principales de la ville pour réserver un accueil chaleureux à l’illustre hôte et à sa délégation.
Cependant, un drame, loin d’être anodin, s’est produit à l’aérodrome de Katiola. Il s’agit en effet de deux hélicoptères de l’armée ivoirienne, un MI-24 et un MI-17, qui se sont heurtés au sol. L’un ayant déjà atterri, l’autre hélico l’a percuté alors qu’il tentait également d’atterrir.
À en croire le Chef d’État-major des armées, le Général de Division Lassina Doumbia, « les enquêtes sont en cours pour déterminer les circonstances de l’accident ». Promettant par ailleurs qu’un communiqué sera produit pour donner la version officielle sur ce crash.
Mais en attendant, les supputations vont bon train. Certaines versions évoquent des conditions climatiques, d’autres parlent plutôt de vents de poussières ayant affaibli la visibilité des pilotes. Sur Twitter, un internaute a partagé l’information : « Télescopage entre deux hélicoptères de l’armée ivoirienne, heureusement aucun mort selon les sources d’informations » avant de s’interroger : « Personnel pas qualifié ou défaillance technique ? »
Quatre blessés et d’importants dégâts matériels sont à déplorer lors de cet accident d’hélicoptères des Forces armées de Côte d’Ivoire (FACI).
Une enquête appronfondie est donc attendue pour éclairer la lanterne des observateurs sur les zones d’ombres qui demeurent pour l’instant autour de ce accident, qui intervient au lendemain d’une collision entre des aéronefs de l’opération Barkhane aynat entraîné la mort de 13 soldats français.