Jacques Mangoua, président élu du Conseil régional du Gbêkê, récemment condamné à cinq ans d’emprisonnement ferme pour «détention illégale de munitions d’armes de guerre », comparaîtra à nouveau mardi devant un juge du tribunal de Bouaké.
Les avocats de Jacques Mangoua introduisent une demande de mise en liberté provisoire
C’est la principale raison de sa convocation mardi 28 janvier 2020 devant le tribunal de Bouaké. Les avocats du vice-président du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), Jacques Mangoua, condamné pour une rocambolesque affaire d’armes découvertes à son domicile villageois de N’guessankro (Béoumi), ont introduit une requête à l’effet d’obtenir la liberté provisoire de leur client.
«Oui, notre client sera le mardi 28 janvier 2020 devant le tribunal de Bouaké. La raison, nous avons introduit une demande de mise en liberté provisoire », a confié la défense de Jacques Mangoua.
Le Vice-président du parti dirigé par Henri Konan Bédié, avait comparu le jeudi 3 octobre 2019 devant le tribunal de première instance de Bouaké, dans le centre de la Côte d’Ivoire, avant de se voir condamné à cinq ans de prison ferme pour « détention de munitions d’armes de guerre sans autorisation administrative », à 5 ans de privation de ses droits civiques et 5 millions de francs CFA d’amende.
Recevant le personnel politique de son parti, début janvier 2020, le Sphinx de Daoukro avait plaidé pour sa libération ainsi que pour l’abandon des poursuites judiciaires engagées contre Noël Akossi Bendjo, un autre cadre du PDCI-RDA, condamné pour détournement et blanchiment de capitaux.
Henri Konan Bédié ne cesse de dénoncer l’utilisation de la justice par le régime Ouattara comme moyen de pression sur les cadres du PDCI pour obtenir au forceps leurs adhésions au RHDP (parti au pouvoir).