La journée du lundi 2 décembre 2019 a été très chaude pour Nathalie Yamb. Et pour cause, c’est à cette date qu’Alassane Ouattara a décidé d’expulser la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly de la Côte d’Ivoire pour « activités incompatibles avec l’intérêt national ». Six mois après son discours de Sotchi, elle se fait plus menaçante.
Nathalie Yamb menace encore Ouattara et Macron
Nathalie Yamb n’a pas la langue dans la poche quand il s’agit de porter des critiques sur les dirigeants du continent africain, mais aussi sur les anciennes puissances coloniales telles la France.
Au cours du sommet Russie-Afrique, qui s’est tenu à Sotchi fin octobre 2019, la conseillère exécutive de Mamadou Koulibaly a bandé les muscles contre la France et ses dirigeants.
« Après l’esclavage, la colonisation, la pseudo indépendance, on ne nous a reconnu que le droit d’être libre, mais seulement, au sein de l’enclos français. L’Afrique francophone est encore aujourd’hui en octobre 2019, sous le contrôle de la France. La France considère toujours le continent comme sa propriété », avait-elle lancé depuis la tribune qui lui a été offerte.
Nathalie Yamb a ouvertement critiqué les relations entre la France et ses anciennes colonies. Cette sortie de la Camerounaise lui a valu le surnom de « la dame de Sotchi ».
Si elle a eu du succès auprès de certains internautes, Nathalie Yamb connait une autre fortune en Côte d’Ivoire. En effet, deux mois plus tard, les autorités ivoiriennes, après l’avoir convoquée à la préfecture de police d’Abidjan, ont procédé à son expulsion le lundi 2 décembre 2019.
Nathalie Yamb était accusée de mener des « activités incompatibles avec l’intérêt national ». Il faut savoir que cette proche de l’ancien président de l’Assemblée nationale est très critique contre le pouvoir d’Alassane Ouattara.
Depuis la Suisse où elle réside désormais, « la dame de Sotchi » continue de tancer Alassane Ouattara et Emmanuel Macron. Dans une déclaration sur Twitter, cette proche du fondateur de LIDER (Liberté et démocratie pour la République, parti politique d’opposition), a déclaré :
« Les révolutions réussissent quand celles et ceux qui les mènent n’ont pas peur du prix à payer. Ça fait 6 mois jour pour jour que j’ai prononcé un discours à Sotchi qui m’a valu d’être expulsée de Côte d’Ivoire par Ouattara/Macron. Je suis incassable. On avance ! «