Pr Georges Armand Ouégnin, président de la plateforme Ensemble pour la démocratie et la solidarité (EDS), a réagi à la décision de la Cour africaine des droits de l’homme, ordonnant à l’Etat ivoirien, la suspension du mandat d’arrêt international émis contre Guillaume Soro et la mise en liberté provisoire de 18 de ses proches incarcérés.
Après l’affaire Soro, EDS prédit un autre camouflet pour Ouattara devant la Cour africaine
Cette décision de l’institution judiciaire panafricaine, vient conforter l’optimisme du président de la plateforme EDS sur l’affaire relative à la controversée Commission électorale indépendante (CEI) encore pendante devant la Cour africaine des droits de l’homme et des Peuples.
Pr Georges-Armand Ouégnin a livré son opinion dans une publication sur les réseaux sociaux. «Nous sommes personnellement profondément convaincus que le droit sera aussi dit concernant la requête de l’opposition significative s’agissant de l’organe en charge des élections », se convainc ce proche de Laurent Gbagbo.
Pour lui, l’opposition ivoirienne a des raisons d’être optimiste quant à l’issue du procès en cours devant la Cour africaine parce que la CEI, en l’état actuel, n’est ni « consensuelle » ni « indépendante », encore moins « impartiale ».
«Nous avons toutes les raisons d’être optimistes car la commission actuelle n’est ni consensuelle ni indépendante ni impartiale. Cet organe, dans sa configuration actuelle ne peut en aucun cas organiser des élections crédibles, justes, régulières, transparentes et apaisées dans notre pays », s’est-il exprimé.
Espérant que le gouvernement ivoirien se conformera scrupuleusement aux ordonnances rendues par cette juridiction internationale.
« Nous sommes vraiment très sereins quand à la suite et nous espérons que les tenants actuels du pouvoir vont respecter à la lettre les engagements internationaux de notre pays en exécutant les différentes décisions de la CADHP », a-t-il martelé.
La question de la CEI reste l’une des pommes de discorde entre pouvoir et opposition à quelques 6 mois de la prochaine élection présidentielle.
Les deux parties sont en attente du verdict de l’affaire portée devant la Cour africaine des droits de l’homme.