Roger Banchi est connu pour être un fervent partisan de Guillaume Soro. L’ancien ministre ivoirien a fait partie de la rébellion menée par le député de Ferké contre le pouvoir de Laurent Gbagbo. Des années plus tard, il demeure aux côtés de l’ex-leader estudiantin. Au moment où son mentor vient d’écoper de 20 ans de prison ferme, l’homme bande les muscles et déclare la guerre au camp d’Alassane Ouattara.
Roger Banchi sonne le début de la bataille contre le RHDP
La rupture entre Alassane Ouattara et Guillaume Kigbafori Soro est définitivement consommée. Si certains croyaient secrètement que les deux anciens alliés enterreraient la hache de guerre, la condamnation à 20 ans de prison par la justice ivoirienne vient faire envoler leur espoir.
En effet, le leader de GPS (Générations et peuples solidaires), candidat à la présidentielle d’octobre 2020, a été sanctionné par une lourde peine de prison et une amende de 4,5 milliards de francs CFA. Il a été jugé pour détournement de deniers publics et recel de biens.
Si l’on en croit à Roger Banchi, un proche de Guillaume Soro, cette sentence, loin de sonner la fin de la carrière politique de son mentor, annonce plutôt le début des palabres.
« Le RHDP va apprendre petit à petit, que la politique ne consiste pas seulement à battre et étrangler autrui. Du RHDP n’émane que la brutalité loubarde. La politique c’est aussi la mobilisation de désirs de progrès et de désirs de réconciliation nationale« , a déclaré l’ancien membre de la jeunesse du Rassemblement des républicains (RDR) sur son compte Twitter.
Poursuivant, il a fait savoir que « c’est maintenant palabre politique devient doux », avant d’appeler les membres de Générations et peuples solidaires à doubler la cadence, car la « destination n’est plus loin ».
Roger Banchi a aussi prévenu Alassane Ouattara par rapport à la chute de son régime. « L’opinion nationale et l’opinion internationale, n’ont aucun doute sur la finalité réelle de la parodie de procès que le RHDP a offerte le 28 avril 2020 à Abidjan. Il y a des transgressions morales en Politique qui finissent par coûter trop cher… », a-t-il ajouté.