Charles Blé Goudé, qui avait été frappé par la disparition de son frère cadet, Blé Ponce Roger, le mercredi 29 avril 2020, traverse une autre période difficile. Le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) est touché par un autre deuil, seulement deux mois après le décès de son frère.
Charles Blé Goudé a perdu sa soeur
Alors qu’il n’a pas encore fini de pleurer son jeune frère Blé Ponce Roger, décédé le mercredi 29 avril 2020, Charles Blé Goudé devra faire face à la disparition de l’une de ses soeurs. L’ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle du dernier gouvernement de Laurent Gbagbo a annoncé la mort de Nathalie Monoko Gnépo via une publication sur sa page Facebook.
« Ma famille et moi avons la profonde douleur de vous annoncer le rappel à Dieu de notre soeur, Nathalie Monoko Gnépo. Décès survenu hier à Paris », a écrit l’ex-leader de la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Charles Blé Goudé a déclaré que « cette autre perte » lui brise certes le coeur, mais soutient qu’il reste « digne dans la douleur ».
Il y a deux mois, Charles Blé Goudé avait du mal à accepter le départ de Blé Roger Ponce, son frère benjamin. « Pourquoi la mort est si cruelle ? J’ai parlé avec toi hier. Tu as insisté à me voir en vidéo. Je ne savais pas que c’était un adieu. Ce matin, on m’annonce que tu es décédé à 02 h du matin. Ainsi donc, toi qui n’as jamais fait de politique, ils t’ont arrêté et battu. Enfermé, parce que tu t’appelles Blé Roger et que tu es mon frère. Depuis ta libération, tu as choppé une hypertension qui vient de t’emporter », s’était exprimé le patron du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples.
Le « fils » de Laurent Gbagbo, tout comme son mentor, a vu ses conditions de liberté assouplies par la Cour pénale internationale (CPI). Il a récemment souhaité rentrer en Côte d’Ivoire. « C’est mon intention et ma volonté de rentrer chez moi bientôt. La Côte d’Ivoire a une longue tradition de réconciliation et de paix. La Cour pénale internationale met la Côte d’Ivoire face à ses responsabilités. Il appartient à la Côte d’Ivoire de saisir cette perche-là pour regrouper ses filles et ses fils pour faire oublier cette page douloureuse que notre pays a connue. J’espère que cela sera fait », a-t-il confié à la chaine France 24.