La Côte d’Ivoire a rendu un hommage à Amadou Gon Coulibaly, ce mardi 14 juillet. Charles Blé Goudé, bien qu’étant à des milliers de kilomètres d’Abidjan, s’incline sur la dépouille du dernier Premier ministre ivoirien.
Charles Blé Goudé : « J’aurais été sur le sol ivoirien…»
La Nation ivoirienne continue de pleurer Amadou Gon Coulibaly. Décédé le 8 juillet dernier, le défunt Chef du Gouvernement et candidat déclaré de du RHDP à l’élection présidentielle de 2020 sera inhumé le vendredi 17 juillet prochain, dans sa ville natale de Korhogo. Mais avant ce dernier voyage, une cérémonie d’hommage de la Nation s’est tenue, ce mardi, sur l’esplanade du palais de la présidence ivoirienne au Plateau.
Macky Sall, Président sénégalais, Jean-Yves Le Drian, ministre français de l’Europe et des Affaires étrangères, ainsi que bien d’autres représentants de nombreux États, étaient présents autour du Président Alassane Ouattara et d’autres officiels ivoiriens, pour rendre un dernier hommage à l’illustre disparu.
Aux Pays-Bas, à La Haye où il vit depuis sa mise en liberté sous conditions, Charles Blé Goudé, en dépit de la mort en cascade de ses proches parents, a tenu à rendre, pour sa part, un hommage appuyé à Amadou Gon. Dans un message posté sur sa page Facebook, le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (COJEP) a déclaré : « Aujourd’hui 14 juillet 2020, la Côte d’Ivoire, mon pays, rend un hommage national à son dernier Premier Ministre décédé à la tâche. »
Poursuivant, le filleul de Laurent Gbagbo ajoute : « Bien que loin de mon pays, je voudrais me joindre aux Ivoiriens dans leur ensemble pour m’incliner aussi devant la dépouille de cet homme qui a servi notre pays en restant fidèle à ses convictions et à sa famille politique. » Avant d’exprimer quelque peu son pincement au coeur : « J’aurais été sur le sol ivoirien que j’aurais sacrifié à ce devoir républicain et patriotique. La culture africaine me le recommande, mes valeurs et ma conception de l’exercice de la politique me l’exigent. »
Puis, il conclut ses propos avec ce voeu : « Adieu, excellence, monsieur le Premier Ministre, Amadou Gon Coulibaly. Que la terre vous soit légère ! »