Alassane Ouattara a procédé, ce mardi 22 septembre, à la poste de la première pierre d’un complexe industriel de transformation du cacao. À travers ce projet, le président ivoirien s’est fixé de nombreux défis.
Un million de tonnes de cacao à transformer localement
La Côte d’Ivoire, 1er pays producteur, entend véritablement prendre son destin en main afin de faire profiter aux acteurs locaux, les retombées de leur travail. C’est dans cette optique qu’Alassane Ouattara s’active pour l’industrialisation de la filière cacaoyère. Ce mardi, le chef de l’État ivoirien a en effet posé les premiers jalons de ce complexe.
La cérémonie de pose de la 1ère pierre du Complexe industriel de transformation s’est en effet tenue, ce jour, à la nouvelle zone industrielle du PK 24. À la suite de cette cérémonie, le président ivoirien a aussitôt présenté les défis qu’il entend relever à travers ce complexe. « La construction du nouveau complexe industriel permettra la transformation locale d’un million de tonnes de cacao contre 650 000 tonnes aujourd’hui, la création d’emplois, l’accroissement des recettes de l’État et le renforcement de la croissance économique de notre pays », a tweeté le président Ouattara. « Pose de la première pierre de l’usine de transformation de fèves de cacao, de l’entrepôt et du centre de formation aux métiers du cacao », peut-on d’ailleurs lire sur la pancarte de la pose de la première pierre.
À noter que la Côte d’Ivoire a atteint 2 millions de tonnes de production de cacao lors de la précédente campagne. Avec l’ambition de transformer localement la moitié de cette production, ce sont les paysans, les planteurs, ainsi que les acteurs locaux de la filière qui se frottent d’ores et déjà les mains, dans l’espérance de la revalorisation de leurs labeurs. Tel était d’ailleurs l’objectif des autorités ivoiriennes, qui envisageaient un taux de transformation locale de 50% d’ici à 2020.
Le Groupement Professionnel des Exportateurs de Café et de Cacao de Côte d’Ivoire (GEPEX), faut-il le rappeler, avait indiqué, un an plus tôt que la Côte d’Ivoire avait atteint 8% de broyage de cacao sur le plan local.