L’Union pour la démocratie et la paix en Côte d’Ivoire (UDPCI) et la plateforme Arc-En-Ciel; toutes deux dirigées par l’ex-ministre de l’Enseignement supérieur, Albert Mabri Toikeusse, dénoncent le harcèlement militaro-judiciaire des autorités du Conseil national de transition (CNT).
Côte d’ Ivoire: L’ L’UDPCI exige la libération des leaders de l’opposition arrêtés
La Côte d’Ivoire est de nouveau dans l’impasse, neuf ans après la crise militaro-politique qui a fait au moins 3000 morts. Malgré l’élection présidentielle d’octobre, l’opposition continue de manifester contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara.
Suite à la création du Conseil national de transition (CNT ), supposé faire fonctionner les institutions de la République après le vide constitutionnel occasionné, selon eux, par l’absence d’une élection crédible, transparente et inclusive, plusieurs cadres de l’opposition ont été arrêtés.
Ce sont entre autres Pascal Affi N’guessan, Maurice Kakou Guikahué, Georges Philippe Ezaley. Outre ces arrestations, les résidences du président Henri Konan Bédié, d’Assoa Adou et Affi N’guessan font l’objet d’un blocus.
Une situation qui ne laisse pas sans voix, l’ UDPCI et son président Albert Mabri Toikeusse, également recherché par la police. Dans une déclaration signée de son porte-parole par intérim, l’honorable Eveline Taha Kponh, le parti arc-en-ciel dit dénoncer le climat de terreur imposé par le régime Ouattara.
« L’ UDPCI dénonce le harcèlement des leaders de l’opposition ivoirienne », déclare la députée de Zouan-Hounien, qui exige au passage la libération des cadres de l’opposition, interpellés «en dehors de toutes procédures légales », mais également la levée du blocus imposé aux résidences des responsables politiques du Conseil national de transition.
« L’ UDPCI exige la levée immédiate et sans condition du blocus de la résidence du Président Henri Konan Bédié et de tous les leaders de l’opposition, qui constitue une atteinte grave aux droits de l’Homme », confie Eveline Taha Kponh.