Laurent Gbagbo a séjourné à Daoukro, la ville natale d’Henri Konan Bédié, du samedi 10 au dimanche 11 juillet 2021. À en croire nos confrères de Le Nouveau Réveil, lors de la visite du fondateur du FPI (Front populaire ivoirien), des individus avaient tenté de gâcher le rendez-vous entre les deux anciens chefs d’État.
Le pire évité lors de la visite de Gbagbo à Daoukro
L’information émane de Le Nouveau Réveil. Pendant la visite de Laurent Gbagbo à Daoukro, dans le fief d’Henri Konan Bédié, la situation a failli virer au drame, a confié le colonel Kouadio Étienne, un agent de la CRS à la retraite. Il assurait la direction de la Commission sécurité de l’accueil du « Woody » de Mama.
« On a frôlé le drame. Tout ce que Dieu fait est bon. Vous avez vu les jets de sachets d’eau. On a pris celui qui a commencé. Je ne dis pas d’où il vient. On peut commencer par l’eau, mais des gens peuvent utiliser des cailloux ou autres objets. J’ai préféré rester en dehors de la résidence pour gérer la situation. Ce sont mes observations. Je ne maîtrise pas le haut niveau. Ce que j’ai observé, c’est qu’il y avait insuffisance des éléments des forces de l’ordre. De qui venait cette insuffisance ? Je ne sais pas », s’est-il exprimé dans les colonnes du journal proche du PDCI (Parti démocratique de Côte d’Ivoire).
Mais comment une telle situation a-t-elle pu se produire ? Le colonel à la retraite pense que les choses ont sans doute été minimisées. « Ce n’est pas faute d’avoir pris contact avec eux. Ce n’est pas nous qui leur donnons des ordres. Le petit nombre qui est arrivé a fait son travail. Je leur tire le chapeau. Il n’y a pas eu de grabuges, c’est l’essentiel. Je n’accuse personne, mais ce que j’ai constaté, c’est qu’il n’y a pas eu suffisamment de forces de l’ordre. Est-ce parce qu’il n’y en avait pas ? Je n’en sais rien. Le petit nombre a travaillé jusqu’à ce qu’on soit débordé », a-t-il ajouté.
Heureusement, le séjour de Gbagbo a pu se passer sans heurts. L’ancien président ivoirien a été accueilli par une foule en liesse, heureuse de le retrouver après dix années d’absence de la Côte d’Ivoire.