Laurent Gbagbo est déterminé à oeuvrer pour le retour de Soro Guillaume en Côte d’Ivoire. Après avoir abordé le sujet avec le président ivoirien Alassane Ouattara, l’ancien détenu de la prison de Scheveningen a réaffirmé son engagement au cours d’un échange avec les partis politiques membres d’EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté).
Retour de Soro : Laurent Gbagbo milite « pour qu’il ait la liberté de venir »
Deux mois après son retour à Abidjan, Laurent Gbagbo ne se tourne pas les pouces. En effet, l’ex-chef d’État, définitivement acquitté par la CPI (Cour pénale internationale), a été reçu en audience par son ancien adversaire Alassane Ouattara au Palais de la présidence de la République à Abidjan-Plateau. Lors des échanges avec le chef de l’État, le mentor de Charles Blé Goudé a évoqué le cas Soro Guillaume. « Le président Ouattara m’a dit deux mots de Soro. Donc, tout ça, ça fait partie de nos combats, mais il faut aller pas à pas. Pour le moment, c’est ceux qu’on peut sortir par un décret, après les autres, je vais aussi monter au créneau pour parler d’eux pour qu’ils reviennent au pays », a dit Laurent Gbagbo engagé pour le retour de Soro.
Il faut rappeler que Soro Guillaume, condamné à la prison à vie par la justice ivoirienne, vit en exil dans l’hexagone. Les relations entre lui et Alassane Ouattara sont très tendues. Laurent Gbagbo vient donc se positionner en tant que médiateur entre les deux anciens alliés. Mardi 10 août 2021, Laurent Gbagbo a échangé avec les partis politiques membres de la plateforme EDS (Ensemble pour la démocratie et la souveraineté). Face à ses interlocuteurs, l’ex-président a de nouveau montré sa volonté d’oeuvrer pour le retour au pays de Soro Guillaume.
« Notre ami Anaky Kobenan, qui est en encore au dehors, il y a même Soro guillaume qui n’est pas de notre mouvance aussi, mais qui est dehors. Quand un Ivoirien est dehors, il faut militer pour qu’il ait la liberté de venir. Quel que soit ce qu’il pense, ce qu’il fait, moi sur ce plan là, j’agis pour les libertés de tout le monde. Et je pense que dans un pays, où on n’a pas encore atteint le niveau des libertés pour chaque citoyen d’aller et venir, de dire où de ne pas dire, c’est que la démocratie n’est pas encore totalement installée », a soutenu Laurent Gbagbo.