KAC, une jeune étudiante, célibataire vivant à Abobo, revient de loin. Le nommé EMA a menacé de publier des photos de la nudité de la demoiselle parce qu’elle a refusé ses avances.
Abobo : Une étudiante victime de chantage sexuel
EMA est follement amoureux de KAC, une étudiante résidant dans la commune d’Abobo. Désireux de conquérir le coeur de la demoiselle, le jeune homme la courtise, mais se heurte à un refus catégorique de l’être qu’il convoite en secret. KAC n’est pas du tout disposée à s’engager dans une relation amoureuse avec son courtisan. EMA ne digère pas ce refus qu’il considère plutôt comme une humiliation. Il jure de faire payer à l’étudiante son acte.
Le jeune homme concocte savamment un plan pour attirer KAC dans ses filets. Selon la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité (PLCC), l’étudiante, qui est en pleine conversation avec des amies, reçoit un message en provenance de l’Europe via WhatsApp. L’homme au bout du fil se présente comme étant SA, un Européen désirant avoir des relations amicales avec elle. Il lui fait savoir qu’il a composé son numéro au hasard. La demoiselle ne trouve pas d’inconvénient à devenir l’amie de cet Européen.
Au fil du temps, KAC et SA nagent en pleine idylle. Ils échangent plusieurs messages amoureux et des conversations érotiques. Le fameux Européen parvient à avoir des photos et vidéos de nudité de son amoureux. C’est justement là que commencent les déboires de l’étudiante. SA menace de publier les photos et les vidéos sur les réseaux sociaux à condition qu’elle lui envoie de l’argent. Cette dernière s’exécute de peur de voir sa nudité répandue sur la toile.
Pour KAC, ce douloureux passage de sa vie est désormais loin derrière elle. Oh que non ! Un étudiant de son établissement lui fait savoir qu’il a reçu des photos et des vidéos de sa nudité de la part d’un inconnu avec un numéro européen. Paniquée, elle saisit la PLCC afin de porter plainte. Les recherches menées par le Laboratoire de criminalistique numérique (LCN) démontrent que SA et EMA sont une seule personne. Interpellé puis conduit dans les locaux de la PLCC, EMA avoue qu’il a agi ainsi parce que KAC a refusé ses avances. Il se trouve actuellement devant le parquet et pourrait être poursuivi pour utilisation frauduleuse d’éléments d’identification de personne physique, de publication d’images à caractère sexuel suivie de tentative d’escroquerie.