Anne Hidalgo est candidate à la candidature du Parti socialiste pour la prochaine élection présidentielle française. Si la candidature de la Maire de Paris est effectivement retenue par ses camarades de parti et leurs alliés de gauche, elle aura fort à faire face à Emmanuel Macron, le président sortant.
Après la Mairie de Paris, Anne Hidalgo lorgne l’Élysée
Réélue à la Mairie de Paris, il y a tout juste un an, Anne Hidalgo a revu en hausse ses ambitions. C’est du moins ce que confie à BFMTV Patrick Kanner, Patron du groupe PS au Sénat français. « Il n’y a plus de doute à son niveau. Dans sa tête, c’est fait », a déclaré l’ancien ministre de la Ville et des Sports.
Même si tout porte à croire que la Maire de la Ville lumière est d’ores et déjà prête à descendre dans l’arène pour se tailler une posture présidentielle, il faudra bien attendre courant septembre pour la voir officialiser cette candidature.
À mois d’un an de la présidentielle française, ça ne se bouscule d’ailleurs pas au portillon du PS pour annoncer les candidatures à des élections primaires au sein de la gaude. Hormis Stéphane Le Foll, qui a officialisé ses ambitions et qui considère « comme nécessaire qu’il y ait un débat au sein du PS », surtout avec Anne Hidalgo, pourquoi pas ?
À en croire Matthieu Croissandeau, la situation n’est toutefois pas aisée pour Hidalgo, eu égard à la débâcle de ses devanciers. « La gauche, le PS se relèvent à peine de la capilotade dans laquelle les a plongés le quinquennat de François Hollande. Et puis, quand on regarde les sondages, la candidature d’Anne Hidalgo dépasse à peine les 6-7%. À peu près le score de Benoît Hamon à la dernière présidentielle », fait remarquer l’éditorialiste politique.
Si, en dépit de tous ces embûches et autres obstacles qui se dressent au travers de son chemin, Anne Hidalgo décroche la candidature socialiste à la présidentielle d’avril 2022, alors, la Maire de Paris pourrait avoir en face le président français Emmanuel Macron, qui tentera de rempiler pour un second mandat. Ou encore Marine Le Pen, du Rassemblement national (RN) ou encore Jean-Luc Mélenchon, de la France insoumise, qui apparaissent également comme de sérieux prétendants au fauteuil présidentiel.