La première édition de la Biennale internationale de la danse en Côte d’Ivoire a été lancée récemment au Centre d’action culturelle (CACAB) d’Abobo. L’évènement, coorganisé par la compagnie Ange Aoussou et l’association Danse Ivoire Disapora, se tient du 27 août au 12 septembre 2021.
Biennale internationale de la danse : Abobo accueille la parade
L’heure était à la danse et à la joie le vendredi 27 août 2021 au Centre d’action culturelle d’Abobo (CACAB). Et pour cause, cette commune populaire a accueilli la journée de lancement de la première édition de la Biennale internationale de la danse en Côte d’Ivoire « Gbonhi ». Le festival, faut-il le rappeler, est placé sous le parrainage artistique de Traoré Salif dit ASalfo. Ange Aoussou, responsable de la compagnie Ange Aoussou, a confié que cette première édition a pour thème « quelle place de la danse dans le développement de la société ivoirienne, voire africaine ». Selon elle, la Biennale internationale de la danse a pour ambition de donner la possibilité aux jeunes de se professionnaliser dans la chorégraphie et la création. Formée au Djolem et à l’ensemble Kotéba, Ange Aoussou est déterminée à transmettre son savoir à la nouvelle génération. C’est d’ailleurs ce qui a amené cette passionnée de la danse à initier le Festival Un Pas Vers l’Avant.
Pour la première journée, les festivaliers ont eu droit à une parade et des spectacles courts, mais également deux représentations. La Biennale internationale de la danse en Côte d’Ivoire « Gbonhi » s’articule autour de la formation chorégraphique des danseurs, de la formation technique, du suivi coaching chorégraphique et la formation en administration culturelle. En tout, ce sont 23 spectacles, des journées d’étude, des stages de formation et des résidences de création tutorées.
Hortense Zagbayou, directrice du Centre d’action culturelle d’Abobo a appelé les acteurs de la danse et de la chorégraphie à l’union et à la formation. « La Côte d’Ivoire sera la capitale de la danse grâce à cette biennale », a-t-elle soutenu.
Ange Aoussou a suivi une formation professionnelle au centre chorégraphique national de Grenoble, en France. Il faut rappeler que la promotrice du Festival Un Pas Vers l’Avant a été répérée à Abobo alors qu’elle était âgée de 18 ans.