L’affaire Olomidé-ASalfo n’a pas encore fini de faire des vagues. Invité sur le plateau de l’émission Peopl’Emik diffusée sur La 3, le général Camille Makosso a pris position.
Affaire Olomidé-ASalfo : Makosso demande pardon au Mopao
Le passage de Koffi Olomidé à la 13e édition du FEMUA (Festival des musiques urbaines d’Anoumabo) a fait beaucoup de bruits. En effet, la star congolaise a interrompu son concert après 18 minutes de prestation. Cela a suscité de vives réactions de mélomanes ivoiriens qui estiment que Le Quadra Koraman en fait un peu trop. Il ne faut pas oublier que le chanteur avait déjà eu maille à partir avec des promoteurs de spectacles ivoiriens.
Dans cette affaire Olomidé-ASalfo, les avis sont partagés. Pour sa part, le général Camille Makosso a présenté ses excuses au chef du Quartier latin. Il a donné son point de vue devant les caméras de la chaine de télévision Peopl’Emik. « Tout ce qu’on peut dire, c’est pardon. Koffi Olomidé est venu, ils l’ont mis vers cinq heures, six heures. ASalfo, ce qu’il fait c’est déjà formidable, mais il y a la manière. L’âge qu’il a là, ce n’est plus un vieux qui veille. On le fait passer aux environs de minuit, il fait son show, le vieux va se coucher. C’est ce qu’il faut. Quand quelqu’un vient chez nous, après qu’il y a eu Papa Wemba et que c’est la plus grosse star congolaise, une icône, un monument, et qu’il dit que j’ai été blessé, la moindre des choses, on demande pardon », a dit le frère ainé de Lolo Beauté.
Koffi Olomidé assure qu’il a été mal traité par ASalfo et son équipe. « Je suis un artiste, j’ai l’expérience de la scène et sais que la programmation peut parfois être retardée. Passer une heure plus tard n’aurait pas entraîné de scandale. Mais ce n’est que vers 23 h 45, alors que nous étions prêts à faire le show, que l’on est venu nous prévenir que notre passage avait été décalé à 4 h du matin ! », a lâché le chanteur de rumba dans un droit de réponse adressé à Jeune Afrique.