Le système éducatif ivoirien est en perte de vitesse. C’est le moins que l’on puisse dire avec les résultats médiocres de ces dernières années. La ministre Mariatou Koné est en train de faire d’importantes réformes afin de sauver l’école ivoirienne.
Ecole ivoirienne : Au coeur des grandes réformes de Mariatou Koné
Le Conseil des ministres du 6 octobre 2021 a fait une communication au titre du Ministère de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation. Cette communication était relative aux principales orientations de l’année scolaire 2021-2022.
Mariatou Koné, ministre de l’Éducation nationale et de l’Alphabétisation, a, dès sa nomination à la tête de ce département, le 6 avril 2021, organisé les États Généraux de l’Éducation Nationale et de l’Alphabétisation (EGENA). Les résultats de ces assises, qui « mobilisent actuellement toutes les parties prenantes aux fins de dresser un diagnostic objectif des performances et contreperformances du système éducatif », sont attendus. Mais en attendant, le Conseil des ministres a arrêté certaines mesures relatives à l’organisation administrative et pédagogique de l’année scolaire 2021-2022 :
– Le retour de l’année subdivisée en trois trimestres totalisant 32 semaines, soit 1 280 heures de cours
– La réinstauration des compositions de passage en classe supérieure dans tous les niveaux de l’enseignement primaire du CP1 au CM1
– Le passage de la formation des élèves-maîtres de deux (02) à trois (03) ans comme instituée en 2017
– Le retour de la dictée afin d’aider les apprenants à améliorer leur sens de l’écoute et de compréhension et surtout leur capacité de rédaction
– La différenciation des coefficients dans le 1er cycle de l’enseignement secondaire avec le plus fort coefficient, en l’occurrence le coefficient 3 pour le français et les mathématiques en vue de promouvoir l’enseignement de ces disciplines structurantes dont la maitrise prédispose les élèves à s’approprier les compétences dans les autres disciplines
– Le classement annuel des établissements privés en vue de créer l’émulation entre ces établissements et d’accompagner les parents d’élèves dans l’affectation de leurs enfants
– La suppression des cotisations COGES.
Avec ces mesures, qui constituent un véritable Plan Marshall, Mariatou Koné espère « construire des solutions durables » sur la base des acquis du système éducatif ivoirien, qui a, à n’en point douter, besoin d’un souffle nouveau.