Franklin Nyamsi a annoncé la clôture de ses comptes bancairs domiciliés à la Société générale de banque en France. L'écrivain camerounais accuse ouvertement le président ivoirien Alassane Ouattara d'être à la base de cette décision.
Franklin Nyamsi en colère contre Alassane Ouattara
C'est à travers une publication sur son compte Twitter que Franklin Nyamsi a livré l'information. L'écrivain camerounais, proche de Guillaume Kigbafori Soro, a fait savoir que la Société générale de banque en France "s'associe au harcèlement organisé par la dictature ivoirienne d'Alassane Dramane Ouattara en ordonnant sans motif la clôture" de ses comptes bancaires domiciliés depuis une décennie dans ladite banque. "Je dénonce cette discrimination grave", a-t-il dit.
Franklin Nyamsi affirme que Mme Modard, exerçant à la Société générale, lui a fait savoir que sur décision de sa haute hiérarchie, il avait été décidé de clôturer ses comptes bancaires domiciliés dans cette banque depuis plus de dix ans.
"J'ai décidé de protester et de dénoncer publiquement cette mesure d'autant plus arbitraire que Mme Véronique Modard, la conseillère de la Société générale banque française, fortement représentée en Afrique, qu'il n'y avait pas de motif à cette décision", a ajouté le conseiller de l'ancien président de l'Assemblée nationale ivoirienne.
Pour le professeur agrégé de philosophie, il s'agit d'un harcèlement organisé par la Société générale de banque qui rejoint celui organisé contre lui depuis plusieurs années par des "dictateurs africains dont M. Alassane Dramane Ouattara".
Le proche de Guillaume Soro a décidé d'ester en justice et "d'appeler toutes les Africaines, tous les Africains, les usagers français, européens, à travers le monde, de la Société générale" à participer avec lui à la dénonciation de ce harcèlement" dont il est l'objet.
Cependant, des followers ont avoué ne pas comprendre les raisons pour lesquelles Franklin Nyamsi accuse Alassane Ouattara pour ce qui lui arrive. D'autres, par contre, avancent que le Camerounais devrait ouvrir des comptes dans des banques africaines plutôt qu'en France.